ALGER- Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a indiqué dimanche à Alger que la réception de la Grande mosquée d’Alger interviendra à la fin de l’année en cours (2018) ou « au plus tard » début 2019.
Invité au Forum du quotidien « El Moudjahid », le ministre a précisé que « la réception de la Grande mosquée d’Alger, avec toutes ses structures, interviendra fin du mois de décembre 2018 ou au plus tard début de l’année 2019 », indiquant que « le nom de l’imam qui y officiera, et dont la désignation sera par décret présidentiel, sera annoncé durant la cérémonie d’inauguration ».
Il a fait savoir en outre que le tapis de la mosquée « sera de fabrication nationale et aura un cachet algérien », ajoutant, à ce propos, que « l’idée d’un tapis de fabrication iranienne a été écartée en raison de sa cherté (2500 dollars le mètre carré) ».
Par ailleurs, le ministre a démenti l’implication d’un quelconque imam dans l’affaire dite « de Kamel El bouchi », estimant que « ce n’est là que pures supputations et rumeurs sans fondement ».
Aïssa a indiqué, d’autre part, qu’ »aucun Imam ne peut procéder à une collecte de fonds sans autorisation préalable du wali », soulignant que « cette opération est régie depuis plusieurs années par des voies légales et organisationnelles ».
Le Ministre a ajouté, dans ce contexte, que le Fonds de la Zakat est passée de « 18 milliards de centimes en 2003 à 145 milliards de centimes en 2017 ».
S’agissant de l’émergence de certaines doctrines, étrangères à la société algérienne, M. Aïssa a réaffirmé que son département « œuvrait à la prémunir la société par la formation et le perfectionnement des Imams », soutenant, dans ce sens, que « l’Etat saura faire face, par sa législation, à toute atteinte ou tentative d’atteinte à la référence religieuse nationale ».
Il a ajouté, par ailleurs, que « seuls 17% des cas d’agression contre les Imams sont dus à des divergences d’ordre idéologique et que le reste des cas est d’ordre personnel ».
Abordant le phénomène de mendicité, qui se propage devant les mosquées, le ministre des Affaires Religieuses a fait état d’un chantier, en collaboration avec le ministère de la Solidarité Nationale, afin de trouver un dispositif pour la prise en charge de ces individus.