Victorieux de la Côte d’Ivoire grâce à un penalty dans le temps additionnel (2-1), les Grecs retrouveront le Costa Rica pour le huitième le plus inattendu. Impériale face au Japon (4-1), la Colombie s’offre un choc bouillant face à l’Uruguay.
Colombie-Uruguay, choc bouillant en perspective
Carton plein pour les Cafeteros. Après les Pays-Bas, la Colombie est la deuxième équipe à sortir de ce premier tour sur un sans-faute : trois matches, trois victoires. En modifiant plus de la moitié de son onze titulaire après avoir assuré la qualification au match précédent, dont la charnière centrale, la ligne d’attaque et le duo Rodriguez-Aguilar au milieu, José Pekerman prenait pourtant des risques. Mais il faut croire que la Colombie était trop forte pour son groupe. Après l’ouverture du score de Cuadrado sur penalty (17e), l’égalisation signée Okazaki (45e + 1) ouvrait l’espoir au Japon. Mais Jackson Martinez, le buteur de Porto, enterrait l’espérance d’un doublé (55e et 82e) avant la merveille de cerise sur le gâteau d’un James Rodriguez (90e) rentré à la mi-temps.
La suite après ce 4-1 ? Alléchante pour la Colombie, plutôt impressionnante depuis le début du Mondial. Le choc contre l’Uruguay, samedi à Rio (22h), s’annonce comme l’un des huitièmes de finale les plus intenses du plateau. Grinta, volonté de tout donner et de ne rien lâcher, les deux formations sud-américaines ont tout pour nous régaler d’un thriller. Entre une Colombie qui sait utiliser sa technique et une Uruguay exaltée, l’électrique virera vite au passionnant. Même si le bonbon footballistique perdrait de sa saveur en cas de suspension, plus que probable, du mordeur fou et génial buteur Luis Suarez.
Grèce-Costa Rica, le huitième inattendu
Que ce sport peut être cruel… Terrible, même. Mais c’est pour ça qu’on l’aime. Demandez donc aux Grecs. Un but de Samaris (42e) leur avait ouvert la voie des huitièmes. Mais la Côte d’Ivoire égalisait par Bony (74e) et faisait basculer l’espoir de son côté. Les dieux du football en avaient décidé autrement. Et c’est dans les arrêts de jeu que Samaras (91e) transformait le penalty du 2-1 et de la qualification.
Spécialiste des parcours étonnants, le meilleur exemple restant son sacre à l’Euro 2004, la Grèce réussit l’un des très bons coups de ce Mondial avec cette place en huitième malgré seulement… deux buts marqués et une différence de buts de -2. Au programme ? L’étonnant et séduisant Costa Rica, dimanche à Recife (22h), pour une rencontre ouverte et intrigante qui accouchera, quoi qu’il arrive, d’un quart-de-finaliste surprise. Sur le jeu observé depuis le début de la compétition, on miserait sur le Costa Rica. Mais qui oserait parier contre ces Grecs désormais ?