La grève des corps communs se poursuit : Un point de presse empêché au siège des AE

La grève des corps communs se poursuit : Un point de presse empêché au siège des AE

Le Syndicat autonome des personnels des Affaires étrangères (SAPAE) poursuit son mouvement de grève, en renouvelant leur débrayage de trois jours, depuis hier, et cela, suite à l’absence de réponse écrite, voire en l’absence de négociations avec la tutelle.

Le syndicat a été, d’ailleurs, empêché de tenir une conférence de presse, programmée, hier, matin, au bureau du syndicat, situé au siège du ministère des Affaires étrangères. Les journalistes ont été priés de quitter les lieux. Mais, cette interdiction n’a pas empêché les membres du syndicat à converser avec la presse en dehors de l’enceinte des AE. Le secrétaire général de SAPAE, Ali Lakhal a affirmé que le syndicat et les fonctionnaires en grève est pour le dialogue et espère engager des négociations avec la tutelle. «On ne fait pas la grève pour la grève, mais on fait entendre notre voix pour aboutir à un compromis», a-t-il souligné. Mais, précise-t-il, «on veut, aujourd’hui, une réponse écrite, pour des revendications qui datent depuis deux ans».



Le SG du SAPAE a démenti l’information faisant état de règlement de certaines revendications par la tutelle. «Ils ont évoqué le problème relatif à l’égalité dans le traitement de l’accompagnement de la valise diplomatique, qui a été réglé, mais pour nous, il s’agit d’une régularisation d’un problème et non pas une revendication».

Il explique: «auparavant seuls certains fonctionnaires, favorisés, bénéficient de ces missions, alors que cela devrait-être programmé à tour de rôle». Notre interlocuteur a affirmé qu’hormis ce point, aucune réponse concrète n’a été donnée aux réelles revendications.

Les grévistes des AE réclament le droit à la promotion chez les corps communs. Ces protestataires demandent, également, le droit aux primes de mission diplomatique, dont ont été privés 104 fonctionnaires concernés, durant la période 2008-2012.

Ce corps revendique, aussi, la promotion du personnel, la réévaluation de la prime de souveraineté, la prime de déménagement pour les fonctionnaires rentrés au pays et une prime destinée aux agents exerçant au sein de l’état civil.