La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) a appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour stopper les violations des droits de l’Homme perpétrées contre des détenus militants du Hirak.
Dans un communiqué publié hier, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) » a exprimé « sa solidarité avec les militants algériens du Hirak les activistes politiques, victimes de torture lors de la garde à vue ou la detention.
LADDH a également réitéré sa profonde inquiétude quant à la situation des détenus, rappelant au pouvoir ses obligations de respect de la dignité humaine, de la protection des citoyens et justiciables.
Par conséquent, la Ligue a appelé a « faire justice et de donner suite aux plaintes judiciaires et enquêtes déjà enclenchées particulièrement pour actes de Torture « , lit-on dans le communiqué.
« La LADDH rappelle l’obligation du respect de la loi, la torture est formellement interdite par la Constitution, le code pénal et la convention internationale contre la Torture ratifiée par l’Algérie », a conclu la ligue.
De même qu’il a cité les violations répétées en citant le cas de la récente révélation de l’ex-détenu , en l’occurrence, Dernouni Samy, ainsi que plusieurs d’autres, Karim Tabbou, Walid Nekiche, Brahim Laalami, Brahim Daouadji.
Sami Dernouni affirme avoir été torturé lors de sa garde à vue
Un autre détenu du Hirak a affirmé lui aussi avoir été victime de sévices pendant sa garde à vue, il s’agit du jeune hirakiste Sami Dernouni, de la wilaya de Batna, arrêté en décembre 2020.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, ses avocats, ont affirmé, qu’il a été victime de «tortures» dans les locaux de la caserne «Antar», où il a été interrogé pendant 106 heures.
«Sami Dernouni a fait des déclarations très graves devant le juge et le représentant du parquet. Il a affirmé qu’«il ‘a été déshabillé, battu, torturé au pistolet électrique Taser», a révélé, un de ses avocats.
