La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a interpellé les autorités algériennes pour prendre des mesures nécessaires afin de défendre la dignité des prisonniers algériens incarcérés à « Guantanamo » depuis plusieurs années sans procès.
La LADDH a rappelé dans un communiqué que les prisonniers subissent toutes formes de torture et que leur situation exige d’agir immédiatement pour leur remise en liberté et que leur incarcération sans procès à l’infini est un acte inacceptable, étrange et arbitraire.
Par ailleurs, la Ligue a insisté sur la nécessité de fermer la prison de « Guantanamo » car son existence est en soi une violation flagrante du droit international et des valeurs humaines.
L’Organisation a indiqué par la voix de son secrétaire national en charge des dossiers spécialisés, Houari Keddour que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh avait annoncé le 21 décembre 2015 que l’Algérie s’entretenait avec les États-Unis en vue de l’extradition de huit (8) Algériens retenus à Guantanamo, estimant à cet effet qu’aucune avancée n’est enregistrée.
Dans le même sillage, elle a fait savoir que la prison de la honte (Guantanamo) que l’actuel président américain avait promis de la fermer continue d’abriter 79 détenus sans procès depuis 14 ans, ce qui est contraire aux droits de l’homme pour lesquels les États-Unis se battent, estimant que la réalité est toute autre.