La liste de l’unesco élargie à 21 sites

La liste de l’unesco élargie à 21 sites

Réuni à Istanbul en Turquie depuis le 10 juillet dernier, dans sa 40e session, le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a inscrit 21 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité.

Pour l’heure, 21 nouveaux sites – sur un total de 27 sites candidats – sont inscrits sur la prestigieuse liste de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Il s’agit de douze sites culturels, six sites naturels et trois sites mixtes.

La liste du patrimoine mondial de l’Humanité comprend ainsi 1.052 sites dans 165 pays ou régions. L’état de conservation de 155 sites et monuments sera également examiné au cours de la réunion, présidée par Lale Ülker, ambassadeur, directrice générale des affaires culturelles et de la promotion à l’étranger au ministère turc des Affaires étrangères.

Cinq sites libyens seront également inscrits sur la liste du patrimoine menacé, de même que deux autres, respectivement en Ouzbékistan et au Mali. Un site situé en Géorgie est en revanche retiré de la liste des sites en danger.

Le site de Nan Madol, un grand centre cérémoniel situé en Micronésie orientale, dans les Etats fédérés de Micronésie, est enfin sur la liste du patrimoine mondial et sur la liste du patrimoine menacé.

Aussi, quatre nouveaux sites seront au menu de la session, dans la matinée de ce dimanche, à Istanbul : L’œuvre architecturale de Le Corbusier – Une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne (Allemagne, Argentine, Belgique, France, Inde, Japon, Suisse) ; des sites à Antigua et Barbuda, en Inde et au Brésil.

Celui de ce dernier est, selon la présentation faite par le Comité, l’Ensemble moderne de Pampulha : un centre d’un projet urbain visionnaire de cité-jardin créé en 1940 à Belo Horizonte, capitale de l’Etat du Minas Gerais.

Il est conçu par l’architecte Oscar Niemeyer et des collaborateurs autour d’un lac artificiel, il est composé d’un casino, d’une salle de bal, d’un Golf Yacht club et de l’église São Francisco de Assis.

Cet ensemble présente des formes qui exploitent les propriétés plastiques du béton et fusionne différentes formes artistiques comme l’architecture, le paysagisme, la sculpture et la peinture, afin de créer un tout harmonieux. Il témoigne de l’influence des traditions locales, du climat et de l’environnement brésiliens sur les principes de l’architecture moderne.

La 40e session du Comité du patrimoine mondial devait prendre fin ce dimanche 17 juillet, elle sera écourtée de quatre jours en raison du coup d’Etat avorté dans la soirée de vendredi dernier en Turquie.

Le Comité a alors annoncé qu’il poursuivrait ses discussions au cours d’une rencontre extraordinaire, dans quelques jours à Paris, sur d’autres sujets. Quant à sa prochaine session, elle est prévue en juillet 2017 à Cracovie en Pologne.