La loi de Finances 2017 accorde un avantage supplémentaire aux entreprises pharmaceutiques

La loi de Finances 2017 accorde un avantage supplémentaire aux entreprises pharmaceutiques

CONSTANTINE- La loi de Finances 2017 (LF) accorde un « avantage supplémentaire » aux entreprises pharmaceutiques pour les inciter à couvrir à hauteur de 70% les besoins nationaux en médicaments, a affirmé, mardi, à Constantine, Larbi Souici, président de la Chambre du commerce et d’industrie Rhumel (CCIR).

S’exprimant en marge d’une journée d’information sur les dispositions de la LFC 2017 et son impact sur l’entreprise, le président de la CCIR a précisé à l’APS  que cet avantage est en mesure de booster la production pharmaceutique et de réduire la facture des importations, soulignant que la capitale de l’Est compte une trentaine d’entreprises pharmaceutiques spécialisées dans la production et le conditionnement, et assurant que Constantine « se porte bien dans ce domaine ».

Intervenant au cours de cette journée d’information visant à expliquer la LF 2017 aux chefs d’entreprises et opérateurs économiques locaux, Djamel Madjen, représentant de l’inspection générale des Finances (IGF), a abondé dans le même sens, indiquant que de nouvelles « mesures incitatives » sont prévues au profit de l’industrie pharmaceutique.

M. Madjen a également évoqué les nouveaux aménagements et les avantages introduits dans la loi de Finances 2017 qui tendent à soutenir l’investissement, préserver les équilibres macroéconomiques et promouvoir la production nationale.

Il a également porté à la connaissance de l’assistance que les dispositions introduites par la nouvelle loi de Finances concernant les allègements de certaines procédures, des incitations fiscales au profit de l’entreprise et de l’investissement, ainsi que les « réajustements » apportés au rééchelonnement de la dette fiscale sont soumises désormais à une date butoir de 36 mois.

Ce cadre de l’IGF a, en outre, abordé les « mesures facilitatrices » prévues par la LF 2017 pour encourager notamment la fabrication du tapis qui bénéfice d’une réduction du taux de droit de Douanes applicable aux intrants, en le portant de 15% à 5%.

Il a ajouté que les « honoraires disproportionnés » des notaires allaient être revus dans le cadre de cette loi en les « plafonnant » en vue d’arriver à un résultat bénéfique pour les investissements.

Considérant qu’il faudrait parler en terme de crise ‘‘financière’’ et non économique, le président de la CCIR a jugé, de son côté, la LF 2017 « équilibrée », encourageant davantage la sous-traitance, tout en insistant sur la nécessité d’assainir le climat des affaires et inciter les entreprises à s’inscrire dans la politique de l’Etat.

La wilaya de Constantine compte actuellement environ 5000 entreprises productives à caractère économique, dont 2500 sont ‘‘versées’’ dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, a-t- il encore précisé.