Le feu n’a été éteint que samedi matin. Aucune victime n’est à déplorer. Les services municipaux ne devraient pas être perturbés.
Une nuit de lutte contre les flammes. La mairie de la Rochelle, édifice historique qui mêle les styles Renaissance et gothique a pris feu vendredi après-midi. Les pompiers ont bataillé toute la nuit contre l’incendie, pour finalement le maitriser totalement vers 5 heures du matin. Samedi, il ne restait plus qu’une trentaine de pompiers sur place, contre une soixantaine au plus fort de l’incendie. Un sapeur-pompier, incommodé par des fumées, a été placé en observation.
«Nous sommes en phase de déblai», a ajouté le capitaine Kerdoncuff, alors que l’incendie, qui n’a pas fait de victimes, avait été déclaré circonscrit vendredi dans la soirée, bien que toujours actif dans la partie des combles, où étaient notamment entreposés des documents.
Le maire s’est réjoui que «tous les objets mobiliers de valeurs historique ou artistique» aient pu être sauvés et stockés dans les réserves des musées de la ville.
L’origine du sinistre, qui a fait planer une épaisse fumée noire sur la ville portuaire, et a surtout ravagé la toiture principale de l’édifice, demeurait samedi matin indéterminée. Des suspicions se portent tputefois sur un possible court-circuit au niveau d’un panneau électrique. Des interrogations émergeaient notamment sur la résistance de la façade du bâtiment, possiblement fragilisée par l’incendie.
Selon Bruno Cruchant, directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime, des pierres ont éclaté sous l’effet de la chaleur, les planchers ont été trempés par l’eau déversée par les pompiers, de l’ordre de «plusieurs milliers de litres d’eau à la minute». Et les dégâts, occasionnés par «les effets combinés du feu et de l’eau», sont considérables, a-t-il expliqué à l’AFP.
Les travaux de remise en état devraient longs et minutieux. L’incendie ne devrait pas avoir «trop d’impact» sur les usagers, beaucoup de services municipaux, comme l’état civil, ne se situant pas dans les locaux sinistrés.