Chaque manifestation ou un rassemblement, des journalistes sont pris pour cible par des policiers. Leur seul tort, couvrir ces événements que la plupart des chaines Tv les ignorent depuis plusieurs semaines, alors que des millions de manifestants, par exemple, sortent chaque vendredi pour rejeter la présidentielle que veut imposer le pouvoir.
C’était d’ailleurs le cas aujourd’hui, quand le journaliste Khaled Drareni a été victime d’une arrestation arbitraire, bousculade et insultes.
« La manière avec laquelle « certains » policiers ont traité les journalistes ce samedi à la place des Martyrs est inacceptable. Arrestations arbitraires, bousculade, insultes…. J’ai montré ma carte professionnelle à un policier, sa réponse : « garde là pour toi » », a écrit Khaled Drareni dans un tweet.
Hier, aussi, lors de la manifestation du 33e vendredi à Alger, le journaliste Bouzid Ichalalene a été arrêté alors qu’il était en train de filmer des policiers qui interpellaient violemment un manifestant à la rue Didouche Mourad (Alger). Il a été relâché quelques heures après au commissariat de Ruisseau.
Ce qu’ils subissent les journalistes est une entrave à un droit pourtant garanti par la Constitution. Jusqu’à quand la maltraitance des journalistes ?
Massin.A