Soulagement du côté des caisses de l’état. D’après le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya, les recettes fiscales ordinaires pourraient atteindre 1 600 mrds de dinars en 2011 (16 mrds€), en 2010, celles-ci avaient atteint 1 300 mrds de dinars (13 mrds€).
Le directeur des impôts justifie cette bonne rentrée fiscale par la « mobilisation des moyens humains et matériels pour la modernisation » du système fiscal en Algérie. Une modernisation, « travaillant pour l’intérêt du trésor public », qui aurait donc porté ses fruits en 2011.
Parmi les restructurations mises en place, la construction de centres des impôts et de centres de proximité des impôts (wilayas) « assure la gestion des dossiers« . Des centres permettant également; selon le directeur, d’identifier plus clairement les contribuables, d’accroitre la flexibilité et de décentraliser les services fiscaux pour être au plus proche des citoyens.
Une phase de modernisation permise grâce a des stages de formation d’environ 10 000 cadres et travailleurs de l’administration fiscale.
Par ailleurs, le directeur général des impôts est élu, mercredi 21 décembre 2011, à Oran, au poste de président du Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF).