Un vent de collaboration spatiale souffle sur l’Université des sciences et technologies Houari Boumediene (USTHB).
En effet, ce mardi 7 mai 2024, un prestigieux invité a franchi les portes de l’établissement : un délégué de la National Aeronautics and Space Administration (NASA), l’agence spatiale américaine.
Ce partenariat scientifique prometteur qui est en train de se tisser entre l’USTHB et la NASA, marque le début d’une collaboration ambitieuse dans le domaine de la recherche spatiale.
🟢 A LIRE AUSSI : Collaboration Scientifique Bilatérale entre les États-Unis et l’Algérie
Ce rapprochement s’inscrit dans le cadre du programme NASA : Land-Cover et Land-Use Change (LCLUC), qui vise à étudier et à comprendre les changements d’occupation des sols à l’échelle planétaire.
Ces changements, tels que l’urbanisation galopante, la déforestation, l’expansion agricole, la désertification et les incendies, ont des impacts majeurs sur l’environnement, notamment en termes de pollution de l’air et de l’eau, de perte de carbone dans l’atmosphère, de sécurité alimentaire, de pénurie d’eau, de réduction des terres productives, de tempêtes de poussière, de problèmes de santé et d’immigration.
L’Algérie et la NASA unissent leurs forces pour lutter contre le changement climatique
Le président scientifique de la mission NASA, Dr. Sid Ahmed Boukabara, a souligné que l’objectif principal de cette visite est de favoriser la recherche et la collaboration entre les chercheurs algériens et américains dans des domaines cruciaux tels que le changement climatique et ses impacts sur l’énergie, l’eau et l’agriculture.
🟢 A LIRE AUSSI : Partenariat Algérie / USA : interview exclusive avec Dr Sid Ahmed Boukabara de la NASA !
De son côté, le recteur de l’Université des sciences et technologies Houari Boumediene (USTHB), Pr. Jamal Eddine Akrich, a exprimé son vif espoir de voir cette collaboration entre l’Algérie et la NASA porter ses fruits.
Il a notamment évoqué l’importance du partage d’expertise et de connaissances dans le domaine des technologies spatiales, en particulier dans la lutte contre le changement climatique et la gestion des ressources naturelles telles que l’eau et l’agriculture.
Il a a également souligné l’importance de ces rencontres pour permettre aux chercheurs et aux doctorants algériens de bénéficier de l’expertise de leurs homologues américains et de développer leurs connaissances dans le domaine spatial.
Selon lui, ces échanges contribueront à la formation de chercheurs de haut niveau capables de participer activement au développement scientifique et technologique de l’Algérie.