La natation algérienne marque des points dans le circuit international

La natation algérienne marque des points dans le circuit international

La natation algérienne a pris du galon dans le circuit mondial de la discipline, après que la Fédération internationale (FINA) a inscrit le championnat d’Algérie Open (29 juin-3 juillet) comme compétition qualificative aux Jeux olympiques-2020 de Tokyo, outre le renforcement de la représentation algérienne au sein des instances régionale, continentale et internationale.   

Une première dans les annales de la natation algérienne : le prochain championnat national d’été en grand bassin sera une étape qualificative pour les JO-2020 aussi bien pour les athlètes algériens que pour les nageurs étrangers en quête des minima de qualification A et B.

Parmi les motifs ayant amené la FINA à prendre cette décision, le président de la Fédération algérienne de natation (FAN), Mohamed Hakim Boughadou, cite « l’impact positif » qu’a eu le 13e championnat d’Afrique Open organisé en septembre 2018 au niveau de la piscine olympique du complexe Mohamed-Boudiaf (Alger), « retapée à neuf à l’occasion des 3es Jeux africains de la jeunesse », outre l’utilisation d’un « matériel sophistiqué aux normes  internationales ».

Sur le plan technique, Boughadou a indiqué à l’APS que la FINA a également pris en ligne de compte le fait que l’Algérie dispose de neuf arbitres internationaux, promus à la faveur du programme de formation de la FAN, rendant ainsi possible l’organisation d’une compétition suivant les normes mondiales ».

Evoquant les retombées bénéfiques pour la natation algérienne après l’inscription du championnat national Open dans le calendrier de la FINA, le président de la FAN a estimé que cette compétition constituera « une étape importante pour les nageurs algériens, car elle leur offre l’opportunité, face à une rude concurrence, de hisser leur niveau tout en visant la réalisation des minima olympiques ».

Pour Boughadou, cette nouvelle donne va « booster la natation algérienne  sur le plan international », sans compter l’ »acquisition, grâce à ce genre de compétitions, de nouvelles sources de revenues susceptibles d’être utilisées par la fédération dans la réalisation d’objectifs plus grands ».

L’Algérie en force dans les instances internationales

Par ailleurs, plusieurs cadres algériens en natation ont réussi à intégrer diverses instances internationales au cours des dernières années, comme entraîneurs, dirigeants, arbitres ou médecins.

Parmi eux, l’ancien président de la FAN, Ahmed Chebaraka, membre du bureau exécutif de la Confédération africaine de la discipline (CANA).

Une instance au sein de laquelle son compatriote, le Professeur Mohamed Yahia-Chérif dirige la commission médicale, tout en étant membre de la même commission au sein de la FINA.

De son côté, Me Farid Benbelkacem est membre de la commission antidopage au sein de la FINA, au moment où six de ses compatriotes occupent des postes techniques au sein de la CANA, à savoir : Brahim Asloum (commission Natation), Badreddine Boukezouha (water-polo), Redouane Mohamed-Salah (plongeon), Mohamed Djellal (natation synchronisée), Riad Mourad (eau libre) et Ali Ikhlef qui, outre son poste de vice-président de l’Union arabe de la discipline, dirige la commission Masters au sein de la CANA.

Par ailleurs, le président de la Fédération algérienne de natation a procédé dernièrement à la réactivation de l’Union maghrébine de la discipline après un gel d’environ 15 ans. Il en a été élu président pour un mandat de quatre ans, à l’occasion du dernier championnat d’Afrique, tandis qu’un autre Algérien, Djafar Benzerroug, a été désigné secrétaire général.

Des dirigeants qui marchent sur les pas du « doyen » Mustapha Larfaoui, patron de la FINA  pendant cinq mandats consécutifs, entre 1988 et 2009.

Une première historique pour l’instance, car jamais personne avant Larfaoui (85 ans) n’avait dirigé la FINA pendant aussi longtemps, ce qui lui a valu par la suite d’être désigné comme « président d’honneur à vie », y compris au sein de la CANA.

Au volet de l’arbitrage, quatre Algériens ont obtenu au mois de mars dernier le badge international après avoir été choisis parmi un total de 20 candidats. Il s’agit de Redouane Ayad, Sid-ali M’barek, Tayeb Bouras et Sarah Abed, qui jouiront de ce statut pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2022.

Un important succès sur le plan international que le président de la Fédération algérienne, Hakim Boughadou, a promis d’entretenir à tous les niveaux, en s’appliquant à tisser de bonnes relations avec les différentes instances de la discipline.

Ce succès reste cependant à parfaire chez les athlètes à travers la formation de nouveaux jeunes talents capables d’hisser haut l’étendard national et de gagner des titres au niveau mondial.