ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a estimé jeudi que le corps de la police en Algérie comptait parmi « les acquis souverains venus renforcer la pyramide de l’Etat au lendemain de l’indépendance », soulignant que cet organe « a su entrer de plain-pied dans le monde du professionnalisme ».
Présidant une cérémonie organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) à l’occasion du 55e anniversaire de la fête nationale de la police, M. Bedoui a précisé, dans une allocution, que « la place pionnière de la police algérienne aux plans continental et arabe n’a eu de cesse d’être saluée par les (pays) frères et amis », soulignant que ce corps a « démontré des capacités avérés dans le traitement de crimes complexes ayant des ramifications internationales en peu de temps et ce grâce au haut niveau de performance de ses personnels et à leur maîtrise totale des méthodes de travail et de l’exploitation des moyens technologiques modernes, devenant ainsi une référence souvent sollicitée par ses pairs ».
Evoquant les nombreuses réalisations à l’actif de la police algérienne, le ministre a affirmé que celle-ci accordait un intérêt particulier à l’action de proximité en associant, à ses campagnes de sensibilisation aux dangers de la criminalité sous toutes ses formes, le citoyen, qu’elle considère comme un élément essentiel de l’équation sécuritaire.
- Bedoui s’est félicité également du professionnalisme du commandement de la police qui a fait siennes les méthodes de bonne gouvernance et mis en œuvre des plans sécuritaires étudiés au service de la patrie et des citoyens dans le respect des droits de l’homme, rappelant, à cet égard, la création de mécanismes de prise en charge des droits de l’homme à l’instar du Bureau central des droits de l’homme créé récemment au niveau de l’Inspection générale de la Sûreté nationale.
« La police a réussi en un temps record, grâce à cette méthode étudiée, à se hisser et avec un haut degrés de compétitivité au rangs de ses homologues dans le monde », a ajouté le ministre, relevant que la police algérienne était « consultée actuellement dans le cadre de la coopération internationale et prise pour exemple pour son expérience dans le traitement des problématiques sécuritaires complexes ».
Après avoir salué l’élection du commandement de la police algérienne à la tête du Mécanisme de coopération policière africaine (Afripol) au terme de l’Assemblée générale tenue à Alger en mai dernier, M. Bedoui a qualifié ce nouveau mécanisme de « valeur ajoutée pour l’ensemble du continent africain, qui s’est vu doté d’un dispositif à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans le domaine de la sécurité, la lutte contre le crime transfrontalier à travers l’échange d’informations ».
La création de ce mécanisme, qui a choisi l’Algérie pour accueillir son siège, a ajouté M. Bedoui, s’inscrit dans le cadre « des visions éclairées du président de la République qui prennent en considération l’appartenance arabe et africaine de l’Algérie », appelant par la même occasion les fonctionnaires de la sûreté nationale à la « poursuite des efforts pour être à la hauteur des défis notamment en termes de préservation de l’ordre public et de la paix sociale dans le respect des lois de la République et des droits de l’Homme ».
Pour M. Bedoui « la sérénité dont jouissent les Algériens à travers l’ensemble du territoire national est le résultat des valeurs de fraternité semés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a toujours appelé à faire prévaloir la raison et à suivre le droit chemin ».