La première journée du BEM s’est déroulée dans des conditions normales : Vingt “faux sujets” publiés sur Facebook

La première journée du BEM s’est déroulée dans des conditions normales : Vingt “faux sujets” publiés sur Facebook

Le ministère de l’Éducation nationale a assuré que “toutes les mesures” ont été prises pour garantir un bon déroulement de ces épreuves, citant, entre autres, l’installation de brouilleurs dans les centres d’examen, afin de lutter contre la fraude.

Ce sont 631 395 élèves qui se sont présentés, hier, à l’examen du brevet d’enseignement moyen (BEM) qui, selon le ministère de l’Éducation nationale, s’est déroulé dans de bonnes conditions de sécurité. Les candidats ont passé, dans la matinée, les épreuves de langue arabe, de sciences physiques et de technologie, jugeant les sujets abordables. La séance de l’après-midi était réservée aux épreuves d’éducation islamique et d’éducation civique. Aucune fuite de sujets n’a été enregistrée au premier jour de cet examen, qui en compte trois, en dehors de la publication de vingt “faux sujets” sur Facebook, comme révélé par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, en dénonçant une tentative d’entraîner la confusion chez les candidats. Dans une conférence de presse, le ministre a mis en garde, hier, contre la publication des sujets du brevet d’enseignement moyen (BEM) sur les réseaux sociaux. “Nous mettons fermement en garde contre la publication des sujets sur les réseaux sociaux. 

Nous allons combattre ce phénomène avec un arsenal de lois qui incriminent ces comportements passibles de sanctions sévères. Il faut lutter contre ce phénomène qui perturbe les élèves, chose que nous faisons”, a-t-il déclaré en marge du coup d’envoi des épreuves du BEM qu’il a donné à Constantine. Auparavant, le premier responsable du secteur de l’éducation nationale avait assuré que “toutes les mesures” avaient été prises pour assurer le bon déroulement de ces épreuves, citant, entre autres, les brouilleurs mis à la disposition des annexes de l’Office national des examens et concours (Onec) par le ministère de la Défense nationale, afin de lutter contre  la fraude, l’interdiction de toute tentative de fuite de sujets par voie électronique, le dépôt des téléphones portables et de tout moyen de communication à l’entrée des centres d’examen, ainsi que la garantie du transport des candidats résidant dans des zones enclavées, au niveau de chaque wilaya.

Outre cela, des dispositions ont été prévues pour empêcher la publication des sujets via les réseaux sociaux : les superviseurs ont été instruits de ne pas utiliser de téléphone portable durant les épreuves, à l’exception du chef de centre pour nécessité impérieuse. Les parents des candidats ont été également mis à contribution pour sensibiliser leurs enfants candidats aux sanctions encourues en cas de fraude. Afin de sécuriser les 11 937 centres d’examens de fin d’année des trois cycles (primaire, moyen et secondaire), la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 62 714 agents à travers le territoire national, lesquels se déploieront en particulier au niveau des périmètres extérieurs de ces centres. 

De même qu’ils doivent assurer l’escorte et la sécurisation du transport, ainsi que la distribution des sujets d’examen à travers tous les centres et l’acheminement des copies vers les centres de collecte. De son côté, le commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial encadrant le déroulement des examens à travers un plan spécial applicable au niveau des territoires de sa compétence et prévoyant tout autant l’escorte et la protection de l’opération de distribution des sujets d’examen, à partir des Directions de l’éducation jusqu’aux centres d’examen, ainsi que la garantie de la protection et de l’escorte des sujets acheminés par avion, et d’autres mesures d’accompagnement.

A. R.