L’Algérie procèdera, à partir de janvier 2014, à la fabrication de sa première puce électronique qui sera utilisée dans différents domaines d’activité, a annoncé dimanche à Alger le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Abdelhafid Aourag.
« Nous allons procéder, à partir de janvier 2014, à la fabrication de toutes sortes de puces et nous serons en mesure de faire face à la demande du secteur socio-économique en matière de fabrication de puces électroniques », a déclaré à l’APS M. Aourag à l’APS.
Implantée au niveau du Centre de développement des énergies renouvelables avancées (CDER), la centrale électronique où seront fabriquées ces puces est en phase de finition à « 98 % », alors que les tests d’équipements prendront « trois mois », a précisé M. Aourag en marge de la visite du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, au CDER.
Il a souligné également que ces puces seront fabriquées en partenariat avec des opérateurs allemands « à la demande et en fonction des applications exigées par le client ». « Les équipements de cette centrale de haute technologie ont été acquis dans le cadre du fonds national de la recherche », a indiqué le même responsable.
M. Aourag a expliqué, en outre, que le coût de fabrication de cette puce est estimé à « 10.000 dollars », ajoutant que « sa programmation, considérée comme une phase très importante, revient à 4 millions de dollars ».
« Tout ce travail se fera en collaboration avec le géant électronique américain IBM « , a-t-il précisé.
Quant à la deuxième phase de fabrication de cette puce, elle sera destinée au secteur socio-économique pour un « besoin bien défini », a-t-il souligné.