ALGER – Le chercheur en oncologie à l’Institut national de santé publique le Pr Doudja Hammouda a affirmé samedi à Alger que la prévalence du cancer en Algérie n’était pas « inquiétante », par rapport aux pays développés, et aux pays du Proche Orient et de l’Afrique du nord.
L’experte a affirmé dans un exposé sur la prévalence du cancer en Algérie présenté à l’occasion de la visite effectuée par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf à l’Institut national de santé publique, que la moyenne de prévalence du cancer « n’est pas inquiétante » (100 nouveaux cas par an pour 100 000 ha) par rapport à la situation au Proche orient et en Afrique du nord.
40 à 50 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année selon les statistiques de l’Institut national de Santé publique, a-t-elle précisé, ajoutant que ce chiffre est inférieur à la moyenne annoncée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les cancers du sein, de la prostate, du colon, des poumons et du col de l’utérus sont les plus répandus en Algérie, selon ce chercheur qui souligne la nécessité de la prévention par le dépistage précoce.
Le Pr Hammouda a en outre insisté sur la prévention, la sensibilisation et l’éducation sanitaire du citoyen, saluant les actions de l’Algérie dans ce sens dont le plan national de lutte anti cancer (2016-2019). Elle a qualifié cette initiative de « pionnière » en Afrique du nord et au Proche Orient.
Elle a en outre salué la création d’un fichier de wilaya et d’un fichier national à partir du mois d’octobre pour une meilleure appréhension de la situation à l’avenir.