Reconnu coupable de séquestration et attentat à la pudeur commis sur la personne d’une femme divorcée, mère de 5 enfants, répondant aux initiales de R.F dite « Faty », l’inculpé Ch. Hassen, repris de justice et chômeur demeurant à El Hamma, a été condamné, tout dernièrement, à cinq ans de prison ferme, par le tribunal criminel d’Alger.
Le mis en cause a été rappelons-le arrêté le 11 avril 2015 suite à une plainte déposée par la fille de la victime devant les éléments de la police judiciaire de la sûreté d’Hussein Dey.
Aussitôt alertés, les enquêteurs se sont rendus aux la Sablettes où ils ont pu libérer la victime qui était séquestrée dans une cabine électrique sous le pont menant vers Ruisseau. Lors de son passage à la barre, l’inculpé a nié tous les faits qui lui ont été reprochés au cours de l’instruction judiciaire : « Je ne l’ai pas séquestré. Elle m’a proposé de me tenir compagnie car elle n’avait pas où passer la nuit. Elle ne pouvait pas se passer de moi ».
Et d’ajouter : « Je l’ai frappée car je l’ai surprise en flagrant délit de faits contre nature avec des amis à moi… ». Appelée à la barre pour donner sa version des faits, la victime a déclaré : « Il m’a asséné des coups à l’aide d’une canne sous prétexte que je l’ai trahi… ». Le procureur général a requis vingt ans de réclusion criminelle.
L’avocat de la défense a sollicité les circonstances atténuantes, conformément à l’article 53 du code pénal et l’article 592 du code procédures pénales. Le mis en cause compte introduire un pourvoi en cassation à la chambre criminelle de la cour suprême.