Les interventions des éléments de la Protection civile entre janvier et février ont permis de sauver d’une mort certaine pas moins de 764 personnes au niveau national.
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation ainsi que la multitude de caravanes et de rencontres d’information, la liste des victimes du monoxyde de carbone ne cesse de s’allonger. Le dernier bilan en date présenté par la Protection civile, conforte ce décompte macabre. Pas moins de 49 personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone, en moins de deux mois.
Ce triste bilan dû au non-respect des normes de sécurité, a été enregistré durant la période allant du 1er janvier dernier au 9 février.
Le colonel Achour Farouk, chargé de l’information à la direction générale de la Protection civile, a dressé cette situation, jeudi, en marge d’une journée de formation organisée au profit des cadres de l’éducation nationale, relevant de la Direction de l’éducation d’Alger-centre.
Le représentant de la Protection civile pointe du doigt le non-respect des normes de sécurité, notamment en termes d’aération et la fermeture de vannes qui sont souvent négligées au cours de l’installation des appareils de chauffage qui peuvent être aussi de mauvaise qualité. Les interventions des éléments de la Protection civile ont permis de sauver d’une mort certaine pas moins de 764 personnes au niveau national. À ce sujet et selon le conférencier, un million d’interventions a été enregistré durant l’année dernière sur le territoire national, dont 40% rien que pour la wilaya d’Alger.
À signaler que dans la capitale, on déplore quatre personnes décédées au monoxyde de carbone depuis le début de l’année. Pour rappel, la wilaya d’Alger a enregistré 14 victimes en 2016. La journée de sensibilisation à laquelle ont pris part 140 directeurs d’établissement, s’est déclinée en une formation théorique et pratique sur les mesures d’urgence à prendre en cas de catastrophes (séismes, inondations, incendies et autres).
Placée sous le thème “plan de sécurité pour les établissements éducatifs et de prévention contre les différents sinistres”, la rencontre de jeudi a eu le mérite d’offrir l’opportunité d’inculquer et de généraliser la culture de prévention au personnel de l’éducation nationale et à leurs élèves, en prévision d’une meilleure intervention en cas de sinistre ou de catastrophe.
