Le Royaume-Uni a accueilli en ce mois d’octobre un de ses grands événements cinématographiques, le festival du film de Londres, qui compte la projection de plus de 300 films, documentaires et courts-métrages, issus de plus de 50 pays dans le monde.
Pour son édition 2023, les organisateurs de ce festival récompensent les meilleurs de chaque domaine et donnent l’occasion aux réalisateurs de diffuser leurs œuvres lors des projections ouvertes au public.
Festival du film de Londres : Lina Soualem remporte le prix du meilleur documentaire
La réalisatrice franco-algérienne, aux origines palestiniennes, Lina Soualem a fait part à cet événement britannique et son nouveau documentaire intitulé « Bye bye Tiberias » a remporté l’un des prix décernés par les jurys du festival du film de Londres.
En effet, « Bye bye Tiberias » a remporté le prix Grierson du meilleur documentaire lors du festival du film de Londres. Ce documentaire est un véritable voyage à travers quatre générations de femmes palestiniennes audacieuses qui se bâtent pour préserver leurs mémoires personnelles et collectives, malgré l’exil et les déchirements.
'[Director] Lina Soualem has woven an elegant exploration of three generations of women in her family and the places that made them.'
The Documentary Competition jury awards Bye Bye Tiberias the Grierson Award.#LFF #LFFAwards pic.twitter.com/DDdF80vTgs
— BFI (@BFI) October 15, 2023
Le film de Lina Soualem est un tissage d’images du présent et d’archives familiales qui racontent l’histoire d’un peuple privé de son identité, de lieux disparus et de souvenirs dispersés. Cette récompense est un signe fort de soutien au moment où Gaza vit les pires moments tragiques de son histoire.
« Bye bye Tiberias » réalisé par Lina Soualem rejoint aussi la course aux Oscars. En effet, le documentaire représentera la Palestine pour une possible nomination dans la catégorie du meilleur film international, lors de 96ᵉ cérémonie des Oscars.
Rappelons, Lina Soualem est aussi à l’origine d’un autre documentaire à succès, « Leur Algérie », qui raconte l’histoire de ses grands-parents Aicha et Mabrouk.
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