La référence spirituelle demeure la seule constante du système des valeurs sociales

La référence spirituelle demeure la seule constante du système des valeurs sociales

La référence spirituelle demeure la seule constante du système des valeurs sociales, a affirmé lundi à Alger le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa.

La dynamique dans le système des valeurs « se produit dans toutes les sociétés, toutefois la référence spirituelle sociale reste la seule constante », a précisé M. Ould Khelifa lors d’une journée parlementaire sur les « défis de la mondialisation et le rôle de la famille dans la préservation des valeurs algériennes ».

Le dysfonctionnement du système des valeurs au sein de la société algérienne notamment en ce qui concerne les relations entre les individus de différentes tranches d’âge »se sont inversés durant la guerre de libération après que des jeunes eurent pris les commandes ».

Le changement « s’opère sans qu’on le ressente », a-t-il dit, ajoutant « dans notre société, nous tentons encore d’appliquer des notions et des concepts d’autres sociétés ». Pour sa part, la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem a souligné que la protection de la femme exigeait « la garantie de son droit à un niveau de vie décent ».

Apres avoir rappelé les réalisations accomplies en faveur de la famille algérienne, la ministre a salué les efforts consentis par tous les secteurs dans le cadre de la coordination intergouvernementale pour améliorer les conditions de vie de la famille.

La civilisation arabo-musulmane et amazighe « est la garante de la sécurité et de la stabilité au sein de la famille algérienne », a estimé Mme Meslem, soulignant que ces valeurs préservent la cohésion familiale dans le cadre des reformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à partir de 2000 et de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion.

Le défi de la famille algérienne consiste aujourd’hui « à mener la bataille des Technologies de l’information et de la communication (TIC) sans que cela ne se répercute sur la famille », a-t-elle soutenu.

Organisée par la commission de la santé , des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’APN en collaboration avec le ministère de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, cette journée d’étude coïncide avec la journée mondiale de la famille célébrée le 15 mai de chaque année.

Dans leurs interventions, les participants ont mis en avant le rôle des medias, de l’école et de la famille dans la préservation des valeurs de la societe algérienne.