La région s’est dotée de plusieurs établissements scolaires de différents paliers: Une rentrée sans tracas à Draâ El-Mizan

La région s’est dotée de plusieurs établissements scolaires de différents paliers: Une rentrée sans tracas à Draâ El-Mizan

Pour une fois, la nouvelle rentrée scolaire s’est déroulée dans de bonnes conditions dans les deux daïras du sud de la wilaya de Tizi Ouzou, en l’occurrence Draâ El-Mizan et Tiz Ghennif. Dans le cycle primaire, l’on compte déjà plus de soixante écoles réparties sur les quatre communes de Draâ El-Mizan, Aït Yahia Moussa, Aïn Zaouia et Frikat, où la rentrée a eu lieu dans une grande ambiance, d’autant plus que toutes les conditions scolaires étaient réunies pour ce rendez-vous. Concernant l’enseignement secondaire, les effectifs s’allègent d’année en année avec l’ouverture de nombreux lycées dans les communes, notamment à Aït Yahia Moussa et à Aïn Zaouia.

C’est dire que les lycées traditionnels, à savoir les lycées Ali-Mellah, Saïd-Hamdani et le lycée polyvalent Oudni-Aomar dit Si Moh Nachid ne souffrent plus de surcharge des classes. À titre d’exemple, le lycée Ali-Mellah, l’un des plus anciens de la wilaya, quand on sait qu’il recevait autrefois même des élèves de Tizi Ghennif, des Ouadhias, de Tizi n’Tleta, de Boghni, d’Aït Bouadou, ne compte aujourd’hui qu’un effectif de 650 lycéens. “Vraiment, les nouveaux lycées ouverts nous ont beaucoup soulagés. Il ne faut pas oublier qu’avant 2008, notre lycée fonctionnait avec plus de 1500 élèves, d’autant plus qu’il disposait d’un internat. Dès que le lycée de Frikat ouvrira ses portes, nous espérons avoir des classes de 25 élèves. Le temps des classes de 50 élèves est bel et bien révolu”, nous confiera une source proche de cet établissement.

C’est le même constat au lycée Saïd-Hamdani réservé jusqu’en 2010 pour les filles en raison de son internat. Par ailleurs, il est à signaler que Tizi Ghennif, une daïra voisine, dispose actuellement de trois lycées, soit le lycée polyvalent et !e lycée Ouarzedine-Achour du chef-lieu de daïra ainsi que le lycée de M’kira. L’enseignement moyen bénéficie aussi de nombreuses infrastructures, puisque ces deux daïras comptent au total 23 collèges, soit 14 à Draâ El-Mizan et 9 à Tizi Ghennif, ce qui relève de la satisfaction totale du fait que, dans les collèges implantés dans certains villages, le nombre d’élèves ne dépasse pas la vingtaine par classe.

Néanmoins, il est temps de prévoir un autre collège à Draâ El-Mizan, car l’exode rural prend encore de l’allure, alors que les nombreux projets de logements actuellement en cours (1000 logements sociaux locatifs et 1000 autres AADL) implantés côte à côte sur la RN30 en partance vers Boghni risquent d’asphyxier les collèges de la ville, notamment le CEM Base 7 dont les capacités d’accueil ne pourraient pas faire face au futur flux de collégiens.

D’autre part, il est temps de réfléchir à remplacer le CEM Krim-Rabah où les dortoirs font office de salles de cours. “C’est un ancien collège dont la renommée dépasse les frontières de la région, puisqu’il a servi durant plus de cinquante ans. Pour la petite histoire, je vous dirais que nous avons scolarisé des élèves internes qui venaient de Makouda, de Maâtkas, de Tiggirt, de Tizi Ghennif, de Mechtras et de Béni Douala et nous avions même un internat pour filles dont certaines venaient de même de Dellys”, nous racontera un ancien directeur du collège parti en retraite depuis plus de vingt ans déjà.

O. Ghilès