La religion ne doit pas devenir un espace de confrontation entre les peuples

La religion ne doit pas devenir un espace de confrontation entre les peuples
WASHINGTON- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a souligné jeudi à Washington que « la religion ne doit pas devenir une ligne de rupture et un espace de confrontation entre les individus et entre les peuples, comme le veulent les idéologues de l’extrémisme et du sectarisme religieux ».

Dans son intervention à la Conférence ministérielle sur les libertés religieuses, le ministre des Affaires étrangères a ajouté que « la différence ne véhicule pas nécessairement une menace, comme la diversité recèle toujours un grand potentiel d’enrichissement mutuel ».

« La pratique de la foi est une forme importante d’expression de la liberté individuelle et doit le rester et être protégée contre les logiques et les attitudes d’intolérance et d’exclusion ». (M. Messahel)

Il a, dans le même temps, souligné que « cette finalité requiert la promotion d’un environnement institutionnel favorable, reposant sur le solide socle de la primauté du droit et de l’égalité des droits sans discrimination ou distinction aucune« .

M. Messahel a également souligné que « ce défi partagé qui interpelle toutes les Nations appelle à plus de mesures de nature à consolider davantage l’universalité des règles auxquelles les pays ont volontairement adhéré dans le cadre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Enfin, le Chef de la diplomatie algérienne a souligné que « l’exercice de la liberté de culte ne doit en aucun cas servir de prétexte pour porter atteinte à l’ordre, la sécurité et la santé publics, ou à la morale et les libertés et les droits fondamentaux d’autrui ».

L’exercice de la liberté de culte « ne doit pas, non plus, servir de vecteur et de motif d’interférence étrangère dans les affaires intérieures des Etats, et que bien au contraire, dans ce monde instable, les religions doivent rester des sources de fraternité et de paix, et non pas de haine et de conflits », a ajouté M. Messahel.

« C’est la conviction de l’Algérie et c’est la finalité de son action à l’intérieur de ses frontières et sur le plan international », a conclu le ministre des Affaires étrangères.