La rencontre entre le ministre des affaires étrangères espagnol et le président Bouteflika annulée à la dernière minute

La rencontre entre le ministre des affaires étrangères espagnol et le président Bouteflika annulée à la dernière minute

Le ministre espagnol des Affaires étrangères espagnol a achevé sa visite à Alger sans être reçu par le président de la république. rapporte TSA.

« Le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, Alfonso Dastis, a achevé sa visite à Alger, ce jeudi 9 mars, sans rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika. Selon nos informations, le chef de la diplomatie espagnole devait être reçu en audience par le chef de l’État avant que le rendez-vous ne soit reporté à la dernière minute. Selon nos sources, la délégation espagnole a été informée de l’annulation de l’audience à la dernière minute, juste avant l’heure prévue. Aucune explication ne lui a été fournie ».

« C’est la première fois qu’un ministre espagnol des Affaires étrangères effectue une visite en Algérie sans être reçu par Bouteflika. Une annulation qui risque de relancer les interrogations sur son état de santé. En début de semaine, en pleine polémique sur la santé de Bouteflika, la présidence avait fait fuiter des informations sur la rencontre que devait avoir le chef de l’État avec le ministre espagnol et le président iranien ».

« En février, la visite de la chancelière allemande Angela Merkel a été reportée à la dernière minute à la demande de l’Algérie. La présidence de la République avait alors évoqué une « indisponibilité temporaire » du Président suite à une « bronchite aiguë ». La visite du président iranien, Hassan Rohani, à Alger dans le cadre d’une tournée africaine a aussi été reportée, officiellement à l’initiative des Iraniens, selon Ramtane Lamamra ».

« En déplacement en Tunisie, Adelmalek Sellal a assuré, ce jeudi 9 mars, devant la presse que le Président se portait très bien. « Le Président vous passe le bonjour, il va très bien ». Quelques jours auparavant, c’est l’ambassadeur d’Algérie au Liban qui a dû démentir les rumeurs sur la mort du chef de l’État ».