La fermeture de l’espace aérien, une décision prise par les autorités algériennes suite à la propagation du Coronavirus. Cette dernière vise essentiellement à limiter la circulation du virus mortel dans le pays.
Le 1er juin dernier, les mêmes autorités ont annoncé la réouverture partielle des frontières aériennes, avec un programme de vols internationaux desservant sept pays, à savoir, la France, l’Espagne, la Russie, la Turquie, la Tunisie, l’Italie et l’Allemagne.
Quelque temps après, un nouveau programme de vols internationaux a été mis en place. Ce dernier a augmenté le nombre de vols de 32 à 64 par semaine, avec les sept pays précités, dont 48 vols uniquement entre la France et l’Algérie. Mais cette augmentation n’a pas été suffisante.
En effet, de nombreux ressortissants algériens à l’étranger n’ont pas pu rejoindre le pays à cause du manque des billets d’avion, et ce, malgré les 64 vols hebdomadaires opérés.
Ainsi, les Algériens résidant aux États-Unis, le Canada, la Belgique, et autres pays non concernés par le nouveau programme de vols, trouvent des difficultés majeures pour se rendre au territoire national, où ils sont obligés à faire des escales afin d’y arriver. Un problème que la diaspora dénonce fortement.
Des députés de l’émigration insistent sur la réouverture totale
À ce titre, une réunion a été tenue, ce dimanche 03 octobre 2021, regroupant les représentants de la diaspora à Paris, Marseille et Washington, ainsi que le président de l’APN, Ibrahim Boughali, où la réouverture totale des frontières aériennes était au cours du débat.
» Cette rencontre a été organisée pour répondre à la première préoccupation de la communauté algérienne à l’étranger et pour poursuivre les contacts avec les hauts responsables de l’État afin de viser l’ouverture totale des frontières « , a affirmé le représentant de la diaspora à Paris, le député Abdelouahab Yagoubi.
Il a ajouté : » lors de ladite réunion, on a également abordé d’autres sujets qui préoccupent les Algériens, dont l’intensification des vols en provenance de divers pays et villes européens, en Amérique du Nord et capitales arabes, le lancement des croisières, l’ouverture des frontières terrestres avec la Tunisie et la situation particulière de notre communauté au Maroc « .
Le député souligne que les points précités resteront » une priorité » jusqu’à ce qu’ils soient pleinement pris en charge par le gouvernement.
De son côté, le représentant de la diaspora à Marseille, Tawfiq Khedim, a fait savoir, dans une publication sur sa page Facebook, que le président de l’APN » a promis de transmettre cette correspondance au président de la République « .
Ajoutant ainsi, que » cette préoccupation restera présente jusqu’au retour des vols et des croisières pour répondre aux besoins de la communauté à l’étranger « .