Dans son dernier numéro, la revue de l’Armée « El Djeïch » évoque la reprise du mouvement populaire (Hirak) et critique le slogan ‘Etat Civil, non militaire’.
Deux semaines après la reprise des manifestations du Hirak, la revue d’El Djeich sort son nouveau numéro dans lequel elle accuse des parties étrangères de vouloir saper la stabilité de l’Algérie en « surfant sur la Vague du Hirak ».
Ces parties « tentent de surfer sur la vague du Hirak pour porter un coup dur au lien fort unissant le peuple à son armée et au service des agendas étrangers qui vivent encore des illusions du passé », dénonce la revue de l’armée.
« Cette mafia est pleinement consciente du rôle de l’Armée nationale populaire dans la préservation de la sécurité du citoyen, la protection de la Patrie en toutes circonstances, des sacrifices consentis pour sa fierté et sa souveraineté », ajoute la revue El Djeïch.
« État civil et non militaire, un slogan grossier et vide de sens » (El Djeich)
Après le président Tebboune, c’est au tour de l’armée de réagir au slogan ‘État civil et non militaire’, scandé par des milliers de manifestants lors des dernières marches du Hirak.
Pour la revue de l’armée, ce Slogan est brandi et scandé par « les ennemies de l’Algérie » qui, selon El Djeich, ont infiltré le Hirak pour s’en prendre à l’ANP afin de déstabiliser le pays.
« Les collaborateurs et espions (des ennemis de l’Algérie) ont infiltré les masses (du Hirak), brandissant et scandant un slogan pour le moins que l’on puisse dire, grossier et vide de sens, celui d’un Etat civil et non militaire !! Où se trouve cet Etat militaire dont ‘El Ahra’ refusent l’existence et condamnent ses pratiques ? », écrit la revue El Djeich dans son dernier numéro.
« Les ennemis de l’Algérie n’avaient pas trouvé à leur goût ces magnifiques images de cohésion traduisant le lien qui unit le citoyen au djoundi, et les puissants slogans scandant ‘Chaâb-djeïch, khaoua khaoua‘ « , ajoute la même source.
La revue de l’armée a également dénoncé « une guerre électronique » menée par des pages Facebook marocaines et françaises qui visent à attaquer « le pouvoir et l’armée et répandent des fake-news et des rumeurs ».