Kamel BOUDJADI
Quelle que soit la bonne volonté de ces derniers, ils ne pourront pas penser et travailler. Une autre organisation de l’activité touristique est souhaitée.
La saison estivale vient d’être ouverte. Les villes littorales s’apprêtent donc à accueillir les estivants. A Azeffoun et à Tigzirt, les services concernés sont sur le pied de guerre pour réussir leur mission. Offrir aux visiteurs les commodités nécessaires pour un séjour agréable est le premier souci de ces derniers. C’est pourquoi, depuis des années, les efforts s’accumulent et commencent vraiment à apparaître. Toutefois, beaucoup de visiteurs et surtout des citoyens qui se souviennent des années 70 font une remarque importante.
De nos jours, il manque un élément clé pour réussir l’activité touristique. Le guide touristique n’existe pas. Ce métier très important pour la vulgarisation des richesses touristiques locales est hélas inexistant ! Les visiteurs réclament la présence de ces hommes et ces femmes qui les accompagnent et qui les enrichissent avec des connaissances sur les sites touristiques, les traditions locales et surtout l’histoire. Aujourd’hui donc, il faut absolument réinventer le métier de guide touristique. Son rôle est primordial dans ce créneau économique qui s’impose comme l’avenir de la région. Le guide touristique est vital pour rendre le tourisme vraiment rentable. Ces hommes et ces femmes auront à faire découvrir les richesses touristiques du littoral et surtout fidéliser le potentiel visiteur.
Les touristes, en découvrant l’histoire des sites et en découvrant les traditions locales, seront amenés sans nul doute à revenir. Ainsi, avec leur présence, l’activité s’étalera sur les quatre saisons et pas uniquement l’été. La région est riche en lieux de culte, pouvant attirer les visiteurs à Cheurfa, Mizrana, Iflissen, Azeffoun, et jusqu’à Dellys. Le tourisme culturel sera également une autre opportunité à mettre à profit par la voie de ces guides qui accompagneront les visiteurs sur les lieux.
La région est également riche des sites naturels à l’instar d’une forêt récréative à Mizrana et le lac Agoulimim à Boudjima. Par ailleurs, le retour des guides touristiques aura également comme corollaires le lancement de l’activité du transport dans le domaine du tourisme. Les visites sur les lieux nécessiteront du transport pour se rendre sur place. Ce nouveau besoin sera ainsi, une opportunité d’investissement non négligeable pour les transporteurs qui moisissent dans les arrêts.
Des voyages organisés, des visites collectives sur les nombreux sites, seront également une occasion pour les agences de voyages qui somnolent actuellement, lorsque la saison du pèlerinage est passée.Enfin, notons que les efforts des services concernés au niveau de la wilaya et au niveau local, ne seront que plus efficaces avec les nouvelles idées à mettre en pratique. L’organisation de l’activité touristique est une affaire qui dépasse de loin les prérogatives de quelques administrateurs. Quelle que soit la bonne volonté de ces derniers, ils ne pourront pas penser et travailler. Une autre organisation de l’activité touristique est souhaitée.