Confusion dans l’accès aux parkings et aux équipements de plage. Il était difficile pour bon nombre d’estivants de se retrouver dans des imbroglios inextricables.
La mer, la montagne ou ailleurs, à l’étranger, auront été les lieux de villégiature des uns et des autres. Chacun aura été, par choix ou par contrainte, à la rencontre de la détente, du changement et de l’évasion dont seul l’été a le secret et la clé.
Des ratés, il y a en bien sûr, mais des lots de satisfaction aussi.
Des ratés comme ceux constatés dans l’organisation de certaines plages où l’accès ne s’est toujours pas passé comme cela a été prévu par les dispositions des autorités locales. Confusion dans l’accès aux parkings et aux équipements de plage. Il était difficile pour bon nombre d’estivants de se retrouver dans des imbroglios inextricables.
La mobilité aura été également parmi les tares qui ont déteint négativement sur la saison. Les routes étaient surchargées et il fallait s’armer de patience et de vigilance pour aller d’un endroit à un autre du littoral tant le flux était dense et permanent.
Le manque de civisme et l’inconscience à certains endroits étaient perceptibles et flagrants. Comme l’attitude vis-à-vis des règles de l’hygiène ou alors les baignades dans des plages interdites, dans des barrages. Un important nombre de noyades en aura été le triste lot.
Malgré ces ratés, somme toute prévisibles compte tenu de l’inadéquation entre la forte demande en cette période de l’année et l’offre hôtelière disponible, beaucoup de satisfactions sont à relever.
D’abord pour ces quelques 2 millions d’Algériens qui auront sillonné les stations balnéaires de pays proches ou lointains. La Tunisie, en premier, la voisine hospitalière et reconnaissante a été la destination la plus prisée. Par esprit de fraternité ou pour des considérations de prix, de proximité ou d’accessibilité, les Algériens n’auront pas laissé insensibles les Tunisiens qu’ils fussent hôteliers ou citoyens par les dépenses consenties et l’animation et la joie qu’ils auront laissées là où ils sont passés.
Le Maroc aussi, pour des circuits royaux ou des séjours balnéaires, a été une destination recherchée durant cet été par les Algériens. Et le rush aurait été, sans aucun doute, plus dense si les programmes de rotations des compagnies aériennes étaient plus importants. La Turquie, quant à elle, malgré les événements tragiques qui l’ont secouée n’a pas été en reste et n’a pas dissuadé les nombreux touristes pour des vacances dans certaines stations balnéaires de renom. Ainsi, portés vers des destinations étrangères par choix délibéré ou par contrainte imposée par les limites qualitatives ou qualitatives de l’offre nationale, ces touristes auront eu le privilège de vacances «ailleurs», grâce à des moyens financiers conséquents. Ce qui, en soit, est un signe positif.
Les partisans, volontaires ou involontaires, de vacances «domestiques» auront eu leur part de satisfaction. «Chez l’habitant», en hôtel, en camping, ou simplement en séjours «journaliers»,en bord de mer ou en montagne, ils auront été des millions à se dorer au soleil et à profiter de leurs vacances.
Les piscines, qu’elles relèvent du secteur privé ou public, qu’elles soient en espace public ou dans de grands hôtels, ont été une destination pour de nombreux Algériens. L’engouement pour ces lieux de détente s’impose de plus en plus et nul doute que les investissements dans ce créneau iront en augmentation pour les prochaines années.
Des raisons de satisfaction en cette fin de saison estivale qui a répondu autant que faire se peut, aux aspirations du plus grand nombre en matière de vacances.
Mais c’est également une occasion de tirer les enseignements adéquats pour en extirper les imperfections et les lacunes pour un été 2017 encore plus proche des attentes des Algériens.