« La santé au travail, le cas de l’amiante en Algérie » fera l’objet d’une journée d’étude qui sera organisée le 21 décembre prochain par l’Unité en sciences sociales et de santé (GRAS) de l’université d’Oran, a-t-on appris mardi des organisateurs.
« Cette journée d’étude a pour ambition d’établir un état des lieux sur la question de l’amiante en Algérie, quelles connaissances dispose-t-on aujourd’hui en matière de risques liés à l’amiante en milieu professionnel ? », a indiqué le GRAS, dans un communiqué, transmis à l’APS.
Les organisateurs précisent que cette rencontre permettra de répondre aux préoccupations sur les effets de cette substance qui représente un danger pour la santé des travailleurs et au-delà pour la santé publique et pour l’environnement.
Des experts algériens, chercheurs, toxicologues, sociologues entre autres, représentant diverses institutions prendront part à cette journée qui sera marquée par la présentation de plusieurs interventions sur le sujet telles que « L’amiante et ses utilisations : état des lieux en Algérie », « Amiante : entre mimétisme institutionnel, réalité factuelle et velléité d’action en Algérie », et « Etude de cas de pneumoconioses et de mésothéliome pleural dans la région de Tlemcen ».
Selon la problématique de cette journée d’étude, l’amiante est considérée aujourd’hui comme un des toxiques aux effets sanitaires certains pour la santé des personnes.
Cette fibre minérale provoque de graves maladies respiratoires. La personne exposée peut être atteinte de fibrose pulmonaire, de cancer broncho-pulmonaire et de mésothéliome (cancer de la plèvre) , une forme de cancer générée par l’inhalation de fibres d’amiante.
Ces pathologies se développent après de nombreuses années mais peuvent parfois être à l’origine de problèmes respiratoires en cas d’exposition à de très fortes doses, indiquent les spécialistes. Depuis 1977, l’amiante est classée par le Centre Internationale de recherche sur le cancer dans la catégorie des substances cancérigènes, note-t-on.