La smartwatch de Samsung a déjà de la concurrence

La smartwatch de Samsung a déjà de la concurrence

Tous les acteurs, petits et grands, veulent une part du gâteau…

La guerre du poignet peut vraiment commencer. Mercredi, Samsung a dévoilé sa smartwatch Galaxy Gear. Attendue le 24 septembre à 299 euros, elle ambitionne de devenir le compagnon incontournable du téléphone portable, pour lire ses mails, consulter l’heure et la météo, prendre une photo en un clin d’œil et même passer un coup de fil via Bluetooth. La principale restriction, outre son prix élevé, c’est qu’elle n’est compatible qu’avec les Galaxy Note 3 et 10.1, en attendant une mise à jour du Galaxy S4 en octobre. En clair, Samsung pense que sa place de leader lui permet d’enfermer les utilisateurs dans son écosystème. Un pari osé, qui laisse de la place à la concurrence, alors que le marché de l’électronique à porter pourrait atteindre 10 milliards de dollars en 2016, selon le cabinet Gartner. Tour d’horizon des forces en présence, en attendant la réplique d’Apple.

1. Les modèles existants

Sony SmartWatch 2: disponible, 199 euros

Le premier modèle n’était pas une réussite. La nouvelle version fait un pas dans la bonne direction, avec une interface repensée et un écran de meilleure qualité. Malheureusement, Sony s’est montré avar en capteurs et sa montre n’est pas destinée aux sportifs. Globalement, elle est moins «smart» que le modèle de Samsung, mais aussi 100 euros moins chère.

Pebble: disponible, 150 dollars

Le plus gros succès de Kickstarter. Dans le combat entre David et Goliath, cette startup a réussi à lever 10 millions de dollars et a vendu 85.000 exemplaires de sa montre. Cette dernière privilégie le minimalisme du design aux fonctionnalités. Avec son écran noir et blanc, elle sert surtout à recevoir les alertes de son téléphone et à lire SMS et emails.

Nike FuelBand, Jawbone Up, TomTom SportsWatch, FitBit One: de 120 à 175 euros

Ces trackers d’activité font fureur aux Etats-Unis. Leurs fonctionnalités sont limitées (distance parcourue, calories brûlées, durée du sommeil etc), mais pour ceux qui cherchent surtout un compagnon orienté fitness, ils sont bien plus attractifs –et plus abordables– que n’importe quelle smartwatch.

2. Les modèles annoncés

Qualcomm Toq: Environ 300 dollars, mi-octobre

Avec un nom pas vraiment vendeur pour la France (en anglais, les montres font «tick tock»), la Toq, de l’équipementier Qualcomm, est l’une des nombreuses smartwatches présentées à Berlin. Elle se différencie grâce à son écran Mirasol, proche du rendu de l’encre électronique des e-Readers. Si les couleurs sont moins éclatantes que sur du LCD/OLED, la batterie dure plusieurs jours et on lit facilement en plein soleil. Contrairement au Galaxy Gear, elle n’embarque ni appareil photo ni haut-parleur.

Omate TrueSmart: Un smartphone au poignet

Toutes les montres ou presque ont besoin d’un smartphone auquel se connecter. Pas celle proposée par Omate, une startup new-yorkaise fondée par le Français Laurent Le Pen. Avec déjà plus de 500.000 dollars promis sur Kickstarter en deux semaines, elle rencontre un engouement certain. Le concept: une montre qui permet de se passer de téléphone en embarquant une puce 3G. Ceux qui la préfèrent comme compagnon peuvent toutefois la synchroniser à leur smartphone Android. Etanche, résistante, dotée d’un GPS… Si la batterie tient la journée annoncée, elle pourrait bien séduire les aventuriers.

3. Et les autres

L’iWatch d’Apple est attendue pour 2014 par les observateurs. Pour l’instant, aucun détail concret n’a filtré. Selon Bloomberg, en plus de travailler sur ses lunettes Glass, Google planche sur une montre, tout comme Microsoft et LG.