La dégradation avancée de la chaussée dans le réseau routier de la ville, qui provoque la détérioration des véhicules et des hécatombes de la route, fait réagir la société civile à Oran.
Une campagne de volontariat a été lancée, il y a quelques jours, par un groupe de jeunes bénévoles pour le colmatage des nombreux nids-de-poules et autres crevasses qui jonchent la chaussée. Ces jeunes hommes armés de quelques outils rudimentaires (pelles, seaux…) sillonnent les rues de la ville pour colmater les nids d’autruche et autres tranchées. Cette louable initiative est saluée par les automobilistes et autres usagers de la route qui souffrent de l’état actuel de la chaussée.
Il faut dire que les services techniques, chargés du réseau routier de la ville, sont totalement dépassés en témoigne les imperfections de bitumage et autres défauts d’entretien facilement vérifiables. Sur certaines rues très fréquentées de la ville on se croirait dans un rallye Paris-Dakar et même les grands boulevards périphériques ne sont pas mieux entretenus, ce qui constitue une menace réelle pour les usagers de la route. Des affaissements de la chaussée sont signalés ici et là, à travers tout le territoire de la wilaya et souvent des éboulements sont constatés au centre-ville (rue du 20 août ou vieille mosquée, rue des sœurs Benslimane…). Les nouveaux quartiers de la ville ne sont pas épargnés par ce phénomène. Il faut se souvenir, il y a quelques temps, quand un bus de la ligne 103 s’est embourbé dans une fosse au bd Millénium causant une grande panique parmi les passagers. Aucun blessé n’avait été enregistré lors de cet incident, mais les passagers qui se trouvaient à bord avaient dû continuer le trajet à pied. Le chauffeur du bus n’a pas réussi en dépit de grands efforts à s’extirper de ce mauvais pas. Un camion grand tonnage avait été réquisitionné pour remorquer le bus.