La vallée du M’zab prend place au Guggenheim. Et le mérite revient à l’artiste plasticien Franco-Algérien Kader Attia.
A l’occasion de cette exposition qui se déroule actuellement à New York, l’artiste met en scène une installation de la vallée du M’zab intitulée « Ghardaïa » et constituée de grains de couscous représentant la prestigieuse citadelle.
Le thème de cette exposition est la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Elle se poursuivra jusqu’au 6 octobre prochain au Guggenheim.
Selon le site Newyorker.com, l’artiste a occupé le quatrième étage de la galerie. Le journal rapporte que la pièce était transformée en chantier de construction ajoutant que le couscous a été cuit dans le restaurant du Musée selon la recette de l’artiste !
À plusieurs reprises, il utilise le couscous dans ses œuvres, pour sa ressemblance avec le sable mais surtout car ce plat traditionnel lui rappelle les saveurs de ses origines berbères qu’il tient de sa mère.
Il a accompagné son installation avec des photographies de l’architecte Le Corbusier et Fernand Pouillon, et d’une copie d’un certificat de l’UNESCO qui désigne officiellement la ville de Ghardaïa un site du patrimoine mondial.
Né en 1970 en France de parents Algériens, Kader Attia use de plusieurs moyens d’expressions artistiques notamment l’installation, la photographie et la vidéo. Son identité demeure une source d’inspiration enrichissante pour lui. Il a grandi entre la France et l’Algérie, et plus tard a vécu au Venezuela et au Congo.
Primé à plusieurs reprises Kader Attia reçoit en 2014, le prix de Berlin Art Prize-Jubilee Foundation 1848/1948, qui lui a été remis par l’Académie des arts de Berlin (Berlin Académie der Kunste).
Il a également participé à d’importantes expositions internationales dont l’exposition allemande d’art moderne et contemporain » Documenta en 2012 » et « la Saatchi Gallery » à Londres en 2010 où il s’est distingué par son œuvre controversée Ghost.