Alors que l’Europe se remet à peine de la COVID-19, elle doit faire face à une autre maladie très rare qui vient d’Afrique : la variole du singe, appelée aussi Monkeypox.
Plusieurs cas d’infections ont été signalés depuis le 14 mai, et les personnes atteintes n’auraient pas de lien direct avec un voyage vers Afrique du Centre ou de l’Ouest.
Au Royaume-Uni, 9 cas ont été rapportés par les autorités. Les trois premiers cas faisant partie d’une même famille ont été diagnostiqués le 13 mai 2022, chez un bébé et ses parents. Les 6 autres cas, confirmés ensuite, sont sans lien épidémiologique avec les deux premiers cas mais avait une particularité commune : ils sont infectés par un virus Monkeypox appartenant au clade viral d’Afrique de l’Ouest sans y avoir été en relation avec des personnes y ayant mis les pieds.
Le Portugal a quant à lui signalé le 13 mai 2022, 5 cas dont l’infection se confirmées et 15 autres suspects.
Un premier cas de Monkeypox en France :
La France a elle aussi été touchée avec un premier cas de variole du singe confirmé ce jeudi 19 mai 2022 en Île de France. En effet selon la direction générale de la santé, l’individu est un homme de 19 ans n’ayant jamais voyagé dans un pays à risque.
Néanmoins, une enquête plus approfondie est mise en place par la Santé publique France e l’agence régionale de santé d’Île-de-France, en coordination avec le médecin ayant pris en charge cette personne.
Les personnes qui ont été en contact avec ce patient sont en train d’être répertoriées afin d’avoir les marchés à suivre et éviter donc d’autres contaminations. Quant au malade a été tout de suite pris en charge afin d’éviter les complications, et au vu de son état assez stable il est isolé chez lui.
Qu’est-ce que le Monkeypox et comment se transmet-il ?
Ce virus est à l’origine d’une maladie infectieuse transmise à l’Homme par les animaux. C’est une maladie rare qu’on retrouve essentiellement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique.
Les symptômes sont très similaires à ceux de la variole en moins virulent. On peut remarquer chez les personnes atteintes de la fièvre, des maux de tête, de l’adénopathie (gonflement des ganglions lymphatiques), des douleurs dorsales, des douleurs musculaires, et un épuisement. 1 à 3 jours après l’apparition de la fièvre, les personnes atteintes développent des symptômes d’éruption cutanée.
Le virus se transmet en général à l’être humain à partir d’animaux sauvages et « la propagation secondaire par transmission interhumaine est limitée » selon l’OMS et est décrite comme « peu contagieuse ».