L’activité économique de l’Algérie s’est raffermie en 2014, selon le FMI

L’activité économique de l’Algérie s’est raffermie en 2014, selon le FMI

Dans son analyse de la situation économique qui a prévalu en Algérie durant l’année 2014, le conseil d’administration du FMI souligne que l’activité économique s’est raffermie avec une croissance du PIB réel qui devrait se hisser à 4% en 2014 contre 2,8% en 2013.

Cette institution financière internationale note que le secteur des hydrocarbures devrait progresser pour la première fois en huit ans tandis que dans les autres secteurs, la croissance reste « porteuse ».



Dans ses conclusions publiées, hier soir, l’institution de Bretton Woods a relevé que l’inflation, ajoute le Fonds, a marqué un net repli pour se situer à 2,1% grâce en partie au resserrement de la politique monétaire. Le FMI avertit dans sa nouvelle évaluation de la situation économique algérienne que « l’Algérie continue à avoir d’importantes marges de manœuvre sur les plans extérieur et budgétaire mais les menaces qui pèsent sur la stabilité macroéconomique s’accentuent ».

Pour l’institution financière internationale, « l’Algérie jouit certes d’une stabilité macroéconomique, mais elle a besoin d’une croissance plus rapide et plus solidaire pour créer suffisamment d’emplois à l’intention de sa population jeune ». Comme il s’est félicité tout d’abord, « du regain d’activité économique, du nouveau recul de l’inflation et de l’ampleur des marges de manœuvre mais constate, en même temps, des vulnérabilités croissantes dans un contexte de baisse des prix du pétrole: détérioration de la situation budgétaire et du solde des transactions courantes et diminution de l’épargne budgétaire et des réserves de change.

Le conseil d’administration du FMI, qui s’était réuni le 1er décembre dernier dans le cadre de son évaluation annuelle de l’économie de l’Algérie conformément aux dispositions de l’article IV de ses statuts, préconise de prendre rapidement des mesures pour préserver la stabilité macroéconomique, en les complétant par des réformes de grande envergure pour diversifier l’économie, améliorer la compétitivité et promouvoir une croissance solidaire et la création d’emplois.

Il souligne la nécessité d’un assainissement persistant des finances publiques, ancré sur des règles budgétaires crédibles pour remédier au déficit budgétaire croissant et assurer la viabilité des finances publiques.

Le FMI note aussi que la sauvegarde de la stabilité extérieure est prioritaire et exige une stratégie efficace, visant à diversifier les exportations du pays tout en améliorant la capacité d’exportation du secteur des hydrocarbures.