L’aéroport d’Alger, deuxième meilleur aéroport en Afrique. Tamanrasset, le pire aéroport du continent

L’aéroport d’Alger, deuxième meilleur aéroport en Afrique. Tamanrasset, le pire aéroport du continent

Comme chaque année, le site spécialisé sleepinginairports.net publie son classement des meilleurs aéroports dans le Monde après avoir enquêté auprès de millions de passagers dans le monde entier.

Et en Afrique, l’aéroport international Houari Boumedienne d’Alger s’en sort plutôt bien puisqu’il est classé à la deuxième position juste derrière l’aéroport de Carthage de Tunis considéré, lui, comme le meilleur aéroport en Afrique.

En prenant en compte la propreté, la rénovation, l’entretien et la sécurité, ce classement mondial a permis de dévoiler que les voyageurs en transit à l’aéroport d’Alger sont globalement satisfaits de la qualité des services et des installations de cette infrastructure aéroportuaire.

L’aéroport d’Alger se retrouve, d’ailleurs, beaucoup mieux noté par les voyageurs que les aéroports de Johannesburg, le Cap et Addis Abéba, qui sont pourtant des aéroports beaucoup plus fréquentés.

Ceci dit, si Alger s’en sort bien, il n’en demeure pas moins que l’aéroport le plus mauvais en Afrique est celui de Tamanrasset, selon ce classement établi par sleepinginairports.net. L’aéroport de Tamanrasset préside ainsi la liste des aéroports les plus mal classés en Afrique. Cette liste comprend les aéroports suivants : Lagos, Dakar, Luanda, Douala, Abuja, Freetown, Casablanca, Marrakech et Khartoum.

Ces aéroports sont tous déconseillés par des voyageurs qui reprochent à ces installations de manquer cruellement de WiFi, de salles d’internet, de salles de prière, de bons restaurants ou de zone sieste de transit.

Cette enquête prouve enfin que le réseau aéroportuaire Algérien doit se renforcer en modernité et commodités notamment à l’intérieur du pays où les infrastructures aéroportuaires sont souvent délabrées et abandonnées à leur triste sort. Aujourd’hui, il parait urgent de ne plus investir uniquement dans la Capitale pour délaisser ensuite les autres régions du pays.

Abderrahmane Semmar