Ces derniers jours, l’aéroport international Houari Boumediene a enregistré un tas de délits, qu’ ils soient commis par des ressortissants algériens ou par des étrangers.
Le tribunal de Dar El Beida (Algérie) vient en effet de régler une sérieuse affaire qui a eu lieu à l’aéroport international Houari Boumediene à Alger. Cette dernière a provoquer un véritable scandale. Le dossier en question a trait au vol de matériel relevant de la brigade de la Police aux Frontières (PAF) au sein du même aéroport.
Le pire est le statut des personnes impliquées. En effet, les individus qui ont participé à ce vol sont tous des employées de la même unité de la PAF. Les prévenus ont effectué le vol de deux appareils, à savoir un climatiseur et une machine à café, tout cela avec la complicité d’un agent de police, et au moyen d’un véhicule propriété de la PAF.
Interpellés et déférés le lundi 18 avril 2022 au tribunal de Dar El Beida, en Algérie, ces quatre accusés ont été condamnés chacun à deux ans de prison avec une amende de 200.000 dinars (20 millions de centimes). Par ailleurs, le même tribunal a prononcé la condamnation des mis en cause à régler la somme d’un million de dinars (100 millions de centimes) au profit de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, qui était partie civile dans ce dossier.
Des bagagistes d’Air Algérie au cœur d’un autre scandale
Trois agents de piste d’Air Algérie présents à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle (LFPG), ont été mis en examen pour un trafic des médicaments, en compagnie d’un agent chargé des contrôles d’accès au tarmac ainsi que d’un pharmacien. Les prévenus ont été placés en détention la semaine dernière.
En effet, le 5 avril 2022, une intervention de grande envergure a été organisée à Roissy. Les locaux d’Air Algérie ainsi que des pharmacies de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ont été inspectés par les forces de la gendarmerie française, avec l’aide du personnel de l’Agence régionale de santé (ARS).
Ainsi, plusieurs dizaines de kilogrammes de substances, dont des médicaments psychotropes, ont pu être saisis. De même, les enquêteurs sont parvenus à mettre la main sur un montant de plusieurs dizaines de milliers d’euros, mais aussi sur des documents ayant permis de déterminer l’ampleur du trafic.
Ces trois agents de piste d’Air Algérie, en collaboration avec un agent chargé de sécuriser l’entrée au niveau des tarmacs, embarquent régulièrement à bord des avions de la compagnie des valises ou des cartons de médicaments ayant échappé à tout contrôle des douaniers.
Ce sont surtout des anxiolytiques, mais aussi des psychotropes ou des antibiotiques. Ces produits sont achetés dans les pharmacies en France sur simple présentation des ordonnances établies par des médecins algériens. Ils sont ensuite envoyés en Algérie par le biais des laissez-passer de trois agents de la compagnie Air Algérie et grâce à cet agent français responsable du contrôle de l’accès au tarmac.