Air Algérie a été au centre d’une affaire peu commune cette semaine, qui a suscité l’intérêt et l’étonnement des citoyens et désapprobation des autorités. En effet, le mercredi 9 mars 2022 un individus de 16 ans dénommé Aymen Abidi passa les frontières aériennes et voyagea clandestinement en soute jusqu’à Marseille.
D’après des sources locales, la direction générale de la décrite nationale a entamé son enquête qui est toujours d’actualité et quatre individus faisant partie de la police des frontières de Constantine ont déjà été arrêtés mais une investigation plus approfondie est nécessaire. Les personnes arrêtées et accusées feront l’affaire d’accusations très graves. En effet, permettre à une personne de s’infiltrer et de voyager clandestinement est considéré comme une atteinte à la sécurité de l’aéroport ,donnant ainsi l’opportunité à diverses menaces de s’y introduire.
La présence du clandestin n’avait pas été détectée en Algerie, et ce malgré les nombreux systèmes et modalités de sécurité mis en place au sein de l’aéroport. Pour Air Algérie c’est une première, et l’enquête est de mise afin d’en savoir plus sur les circonstances de cet actes et les brèches qu’il faudra combler et corriger.
Aymen rassure les algériens
Le voyage en soute est considéré comme très périlleux, et eprouvant. Dans la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux nous apercevons le jeune Aymen fatigué et essoufflé après un long trajet effectué là dans sa totalité.
C’est pour cela, que le clandestin a pris l’initiative de communiquer sur son état et de rassurer les algériens grave à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le biais d’une page Facebook dédiée aux émigrés qui vivent en France. Il est actuellement dans un établissement de santé en France, en attendant plus de dénouement quant à l’affaire.
Il a aussi relaté quelques faits quant à sa traversée clandestine. Il a dit avoir confie utilisé l’application Flight Radar pour connaître l’heure de départ des vols Air Algérie vers Paris. Dans cette vidéo nous pouvons apercevoir le jeune Aymen confier : « Je me suis mis à plat ventre pour passer sous la clôture en barbelés accéder à l’aéroport. Je me suis mis en retrait pour me cacher un instant afin d’échapper au garde. Dès qu’il a quitté son poste, j’ai pu entrer ».