Dans une lettre que Lakhder Brahimi aurait adressée à ses amis et dont le journal Electronique TSA détient une copie. Le diplomate apporte des clarifications sur le rôle qu’il avait joué lors de sa visite en Algérie. Et démenti entre-temps les propos dit à son égard « je cherche simplement à clarifier, une fois pour toutes, quelques points qui concernent ma modeste personne. «
Lakhdar Brahimi a écrit dans sa correspondance que « L’Algérie vit des journées et des semaines pleines de promesses, mais aussi de craintes et de dangers. Chacun essaie de suivre ce qui se passe chez nous, de là où il/elle se trouve. Certains essaient de peser sur les événements : ceci est parfaitement légitime lorsqu’il s’agit d’Algériennes ou d’Algériens ; ça ne l’est pas du tout pour celles et ceux qui ne le sont pas. Dans ce message, je ne cherche pas à analyser, encore moins à prescrire », il ajoute « au pays, comme à l’étranger, on continue à dire et à écrire que l’on m’a offert la position de Président de la Conférence Nationale proposée pour favoriser une sortie de la crise. On continue même d’écrire que je tiens actuellement ce rôle. J’ai dit publiquement et je redis ici, que ce n’est pas vrai : on ne m’a jamais proposé ce poste; pas plus qu’on ne m’a proposé à aucun instant le moindre rôle officiel ou officieux.»
Pour lui, « la situation dans le pays n’est pas celle où une seule partie peut unilatéralement choisir le président d’une telle Conférence. Si et quand cette Conférence devait devenir réalité, ce serait, à l’évidence, aux différents groupes qui en feraient partie de s’entendre pour choisir le Président de la Conférence ou, plus probablement le Présidium qui piloterait ses travaux. »
Le diplomate affirme également que les conversations qu’il a eues avec les représentants politiques, de l’Etat comme de l’opposition, et des membres de la société civile, étaient informelles « faut-il désormais être mandaté par qui que ce soit pour parler à des compatriotes de la situation dans notre pays ? »
M.A.Y