L’Armée national populaire (ANP) occupe le 6e rang sur les dix (10) armées les plus puissantes de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord (MENA), selon un classement établi par le site électronique américain « Forbes ».
Le site américain a publié son rapport sur les dix puissances militaires de la région du Moyen-Orient, théâtre de guerres civiles en Irak, en Libye, en Syrie et au Yémen, ainsi que l’instabilité sécuritaire dans la presque-île de Sinaï (Égypte) , outre les vague de contestation sociale dans nombre de pays, dont l’Iran et l’Arabie saoudite.
Ainsi, le royaume de l’Arabie saoudite est le pays qui a consacré le plus d’argent à l’armement en 2017, dont le budget attribué de la défense dépasse celui de cinq pays regroupés (l’Irak, Israël, l’Iran, l’Algérie et Oman), selon l’Institut international des études stratégiques (IIES).
En effet, le classement ne s’est pas uniquement basé sur l’argent comme seul critère, mais aussi la maîtrise des capacités des forces armées de chaque Etat, en prenant en considération le type, la quantité des armes comme critères fondamentaux ainsi que le nombre de soldats, marins, et pilotes qui peuvent être sollicités en cas d’urgence.
Pour ce qui est du Top 10 des premières puissances militaires du Moyen-Orient, la Turquie arrive en tête (1e) avec à la clé des effectifs estimés à 355.800 militaires et un budget destiné à la dépense estimé à 8 milliards de dollars en 2017. L’Armée turque occupe aussi le 8e rang mondial.
L’Égypte se positionne, elle, à la 2e place (438.500 militaires, 2.7 mds UDS), suivie d’Israël (176.500, 18.5 mds USD), de l’Iran (523.000, 16mds USD), l’Arabie saoudite (227.000, 76.7 mds USD), l’Algérie (130.000, 10 mds USD), dont le rapport souligne que le pays dispose des forces armées les mieux équipées de l’Afrique du nord, la Syrie (142.500 militaires, budget non connu), le Maroc (195.000, 3.5 mds USD), l’Irak (64.000, 19.3 mds USD) et les Emirats arabes unis avec 63.000 militaires.
En dépit des grands investissements réalisés au cours de ces dernières années, le Qatar n’arrive toujours pas à se faire une place dans le TOP 10 des puissances militaires de la région MENA.