L’Algérie a fait une grande avancée dans la lutte contre la corruption

L’Algérie a fait une grande avancée dans la lutte contre la corruption

Faisant référence aux derniers événements marqués par les procès de Khalifa et de l’Autoroute est ouest, le président du Syndicat des magistrats (SNM), Djamel Aidouni, a affirmé que « le gouvernement algérien, a réalisé, une grande avancée dans la lutte contre la corruption ».

Ces résultats peuvent s’identifier, par rapport, au développement extraordinaire de la corruption dans le monde où le phénomène est difficilement contrôlable. « En Algérie nous assistons, a-t-il souligné, à une véritable volonté politique de l’Etat, pour lutter contre ce phénomène, traduite sur le terrain par un arsenal juridique avéré ».

Ce niveau d’avancement dans la lutte contre toute forme de corruption a été rendu possible grâce à des outils juridiques et des mécanismes de procédure qui permettent de faire face à ce phénomène.

Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), estime que « l’Algérie s’inscrit dans la démarche de la communauté internationale pour lutter efficacement contre la corruption ». Cependant, a-t-il souligné, « il faut se rendre compte que la corruption se développe et n’est pas prête à s’arrêter ». Revenant sur le rôle de la Justice en Algérie, M. Aidouni déjà juge de fonction, a estimé que « la justice intervient en fin de cycle dans toutes les affaires de délits et de crimes ».

Et d’ajouter : « La justice est un maillon de toute la chaîne de lutte contre la corruption », affirmant qu’« aujourd’hui il est urgent de prévenir contre ce phénomène, d’abord, par un assainissement au sein de l’administration à l’origine du déclenchement des affaires liées à la corruption ». En effet, selon des spécialistes en la matière, « l’assainissement au niveau des institutions de l’Etat devrait se faire continuellement avec une méthode de contrôle de gestion efficace afin de parer aux risques de corruption ».

C’est dans cette optique que le gouvernement a décidé, la semaine dernière, d’une série de mesures permettant de lutter contre la corruption à travers des importations frauduleuses, notamment. M. Aidouni a qualifié la loi relative à la lutte contre la corruption « d’excellente ».

Il appelle les chefs d’entreprises, les responsables d’administrations et les autres acteurs concernés par la gestion de l’économie, à s’inspirer des dispositions relatives à la prévention contre la corruption en instituant un code de déontologie dans les entreprises. Pour le Juge M. Aidouni, « la formation est un atout qui peut donner des résultats en matière de culture et de civisme pour une meilleure lutte contre la corruption. Il rappelle que le phénomène de corruption nuit à la société, engendre la pauvreté et détruit des générations.

Il a rappelé la corruption sous toutes ses formes sur le développement. A titre illustratif, le président du (SNM), donne comme exemple, le niveau de corruption dans les pays arabes ou le déficit provoqué par les affaires de corruption, est estimé à 40 billions de dollars annuellement, c’est-à-dire 1000 milliards de dollars. Une manne financière qui échappe au fonctionnement des pays arabes avec comme conséquence un ralentissement dans le développement.

Selon M. Aidouni, cette analyse a été réalisée par la Banque mondiale qui fait ressortir que « cette somme de 40 billons de dollars correspond à la réalisation de 20 millions d’opportunités d’embauches, annuellement, alors que les besoins en matière de postes d’emplois sont estimés à 5 millions de postes dans les pays arabes.