Après avoir réussi à arracher le nul face à l’Angleterre, favori en puissance pour la course au titre suprême, l’équipe nationale de football va tenter aujourd’hui à 15h, au stade Loftus Versfeld, d’arracher une place aux huitièmes de finale, jusque-là jamais atteints, en se qualifiant à ce stade de la compétition devant les États-Unis.
Une confrontation difficile pour les deux équipes et considérée comme une finale avant la lettre dans ce groupe C très serré. À ce titre, le coach des États-Unis, Bradley, admet que son équipe joue gros dans cette rencontre et estime que l’équipe algérienne est “à prendre très au sérieux”. De son côté, le driver national assure que son équipe jouera sans complexe et entrera sur la pelouse pour gagner.
“Nous avons un défi à relever et un prestige à défendre.” En effet, si jusqu’à maintenant, les critiques lui reprochaient une certaine prudence dans le jeu et un manque de moyens de percussion en attaque, le cheikh n’a d’autre alternative que de prendre des risques.
Se départant donc de sa méfiance tactique habituelle, Saâdane se lance dans la bataille contre les Américains, en conquérant. Les Algériens, c’est connu, c’est dans l’adversité qu’ils se rebiffent, et encore plus quand ils sont sous-estimés par leur adversaire.
L’Angleterre de Capello l’a vérifié à ses dépens vendredi soir, elle qui ne s’attendait guère à une telle résistance des Algériens, lesquels ont fait plus que jeu égal. Lundi et même hier à l’entraînement, les Verts ont affiché une confiance mesurée, mais certaine.
Les joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend, mais demeurent optimistes quant à une qualification historique au deuxième tour. Un gars comme Ziani confie qu’“il faut rééditer la même prestation que celle face à l’Angleterre. Une chose est sûre, les Américains vont souffrir sur le terrain. Nous n’allons pas abdiquer”.
Il faut dire que l’optimisme démesuré des Yankees n’est pas apprécié par les joueurs algériens. Ils leur promettent une réponse sur le terrain. Des éléments comme Ziani, Yahia, Yebda, Halliche, Lacen, pour ne citer que ceux-là, n’ont rien à envier à leurs adversaires du jour. C’est l’avis même du journaliste français de l’Équipe, Vincent Duluc, qui a affirmé que l’esprit qui règne dans le groupe algérien peut lui permettre de rivaliser avec n’importe quel adversaire.
Les Verts joueront le match de leur vie, l’enjeu est de taille : il s’agit d’une qualification historique aux 8es de finale de la Coupe du monde là où les 16 meilleures sélections du monde vont se disputer huit tickets pour les quarts des finale. C’est dire que voir l’Algérie atteindre ce stade de la compétition serait le plus beau cadeau que les Verts pourraient offrir au peuple algérien. Les Algériens doivent absolument battre les États-Unis et espérer également que la Slovénie fasse match nul ou batte l’Angleterre.
Nazim T
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