L’Algérie aura encore des réserves importantes de pétrole pour 50 ans

L’Algérie aura encore des réserves importantes de pétrole pour 50 ans

Le pic pétrolier n’existe pas pour l’Algérie mais il existera dans les 50 prochaines années, a indiqué hier le conseiller auprès du ministre de l’Energie et des mines, Ali Hached, soutenant que l’Algérie aura encore des réserves importantes de pétrole pour les cinquante prochaines années.

S’exprimant au cours de la convention nationale sur l’énergie, une rencontre organisée par le Front des forces socialistes (FFS) sur les perspectives du développement du secteur énergétique algérien, il a démenti le déclin des gisements algériens en affirmant que les réserves de l’Algérie sont largement suffisantes pour couvrir ses besoins à long terme.

Il a également appelé à l’exploitation du domaine minier diversifié que possède l’Algérie en se dotant des technologie adéquates tout en relevant qu’en dépit de la disponibilité des réserves, l’Algérie a opté pour un plan de diversification de ses sources d’énergie, qui réduit la part du gaz naturel à 50% dans le mix énergétique qu’elle envisage de créer à l’horizon 2030-2040.

Selon le conseiller de Youcef Yousfi, les énergies renouvelables représenteront 25% dans ce mix, le charbon 20% et le nucléaire 8% avec la mise en service de 1.000 MW chacune à l’horizon 2025.

Reconstitution des réserves d’hydrocarbures

De son côté, le PDG de Sonatrach a abondé dans le même sens que Hached en précisant que les découvertes réalisées durant les deux dernières années ont permis de reconstituer les réserves des hydrocarbures du pays.

Zerguine a, dans le même sillage, rappelé que “depuis sa création, Sonatrach a réalisé 404 découvertes mais les découvertes des deux dernières années sont si importantes qu’elles permettent d’augmenter nos réserves”.

Toujours selon le PDG de Sonatrach, selon les prévisions de production pour la période de 2013-2014 il est prévu le forage de 243 puits onshore et un premier puits offshore fin 2014.