Mardi soir, le ministère algérien des Affaires Étrangères a publié un communiqué dans lequel il exprime une condamnation ferme des nouvelles agressions israéliennes contre la bande de Gaza. Selon le ministère, cette escalade de la violence marque une violation flagrante des accords internationaux et une rupture unilatérale du cessez-le-feu précédemment conclu.
Rupture du cessez-le-feu par Israël : l’Algérie condamne « dans les termes les plus fermes »
La frappe aérienne menée par les forces israéliennes a causé la mort de plus de 450 civils, désignés comme martyrs dans le communiqué. Parmi les plus de 700 blessés, un nombre significatif est composé d’enfants et de femmes, soulignant l’ampleur du drame humanitaire qui se déroule à Gaza.
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L’Algérie a dénoncé cette attaque comme une « transgression manifeste de l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier dernier », mettant en avant l’absence de respect des engagements pris par la partie israélienne et le non-respect des normes du droit international. Le communiqué exprime également une profonde inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Alors que la communauté internationale espérait une stabilisation de la situation et un allégement des souffrances de la population gazaouie, cette recrudescence des hostilités compromet tous les espoirs de reconstruction et de paix. Selon le communiqué, la reprise des bombardements plonge une fois de plus la région dans un « cycle de violence, de privations et de détresse humanitaire ».
L’Algérie fait appel au Conseil de sécurité de l’ONU
Dans ce contexte tendu, Alger exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer pleinement ses responsabilités pour contraindre Israël au respect des engagements de la trêve. L’Algérie demande une intervention immédiate pour garantir la fin des agressions et préserver les termes du cessez-le-feu dans leur intégralité.
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Enfin, le ministère réaffirme la position constante de l’Algérie en faveur du peuple palestinien, réitérant son « soutien inconditionnel » à ses aspirations légitimes. Le communiqué conclut en insistant sur l’engagement d’Alger à soutenir la cause palestinienne jusqu’à l’établissement d’un État souverain et indépendant, avec Jérusalem comme capitale.
Cette prise de position s’inscrit dans la tradition diplomatique algérienne, qui a toujours affiché un soutien sans faille à la Palestine sur la scène internationale. Reste à voir si les appels lancés par Alger trouveront un écho au sein de la communauté internationale.
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