L’Algérie décroche un siège au Conseil de paix de l’UA

L’Algérie décroche un siège au Conseil de paix de l’UA

Dans une avancée diplomatique significative, l’Algérie vient de remporter un siège important au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine. Cette élection s’est déroulée mardi à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, lors de la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Organisation panafricaine.

Le mandat obtenu par l’Algérie s’étendra sur une période de trois ans, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’engagement du pays au sein des instances décisionnelles africaines. Cette nomination témoigne de la confiance accordée à l’Algérie par ses pairs africains et renforce sa position diplomatique sur le continent.

Le CPS, organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits, représente une plateforme essentielle pour la stabilité du continent. La présence de l’Algérie dans cette instance stratégique lui permettra de contribuer activement aux décisions concernant la paix et la sécurité en Afrique.

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Cette élection réussie souligne non seulement le rôle croissant de l’Algérie dans la diplomatie africaine, mais renforce également sa capacité à influencer les politiques de sécurité continentales pour les trois prochaines années.

Coopération Algérie-Éthiopie : de la diplomatie aux échanges économiques

Les 12 et 13 avril à Addis-Abeba, l’Algérie et l’Éthiopie ont tenu une Commission mixte marquant un tournant dans leurs relations bilatérales. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Ahmed Attaf et Gedion Timothewos, ont présidé cette rencontre visant à transformer leurs « excellentes relations diplomatiques » en partenariat économique concret.

Les discussions ont couvert plusieurs domaines stratégiques : commerce, défense, intelligence artificielle et tourisme. Les deux nations ont particulièrement insisté sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) comme levier de développement économique.

Sur le plan international, l’Algérie et l’Éthiopie ont réaffirmé leur engagement pour le processus de décolonisation en Afrique, notamment concernant l’autodétermination du peuple sahraoui. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme et la traite des êtres humains.

Les deux pays ont convenu de coordonner leurs efforts sur les questions mondiales cruciales comme le changement climatique, les pandémies et la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Concernant la question du Nil, ils ont plaidé pour une utilisation équitable des ressources entre tous les pays du bassin.