Clandestins en France, 250 sans papiers algériens souhaitaient retourner volontairement l’Algérie ces derniers jours, mais le pays a refusé de les accueillir, selon l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).
Le patron de l’Ofii, Didier Leschi, a fait savoir, dans une déclaration à l’AFP, que l’Algérie avait refusé de donner son feu vert pour le retour des sans papiers algériens, invoquant des motifs sanitaires (coronavirus).
« Le problème, c’est que ces Algériens, qui veulent rentrer et sollicitent le retour volontaire, sont empêchés de rentrer chez eux par leur pays, qui refuse de nous les reprendre. C’est le seul pays avec lequel nous avons ce problème », a déploré Didier Leschi.
« Avec les autorités algériennes, nous n’arrivons pas à avoir d’interlocuteur pour ces retours volontaires, alors que c’est nous que nous prenons en charge les billets », a-t-il ajouté.
Un billet d’avion gratuit et une aide financière française
En tout, ils sont 252 harragas algériens en France qui se sont rapprochés, ces dernières semaines, de l’Office français de l’immigration et de l’intégration pour bénéficier de ce « retour volontaire ».
La procédure du retour volontaire permet aux harragas de retourner dans leur pays d’origine, en s’engageant à ne plus revenir en France. En contrepartie, les autorités françaises prennent en charge leurs billets retour avec un versement d’une aide financière qui varie selon le profil de la personne.