Dans le cadre de sa politique énergétique, le gouvernement algérien, en collaboration avec l’Agence Nationale pour la Promotion et l’Amélioration de l’Utilisation de l’Énergie (APRUE), propose une nouvelle aide financière pour l’achat de véhicules électriques.
Cette aide, qui représente 20 % du prix d’achat, plafonne à 450 millions de DA par véhicule.
Ce projet de loi, actuellement en phase d’avant-projet, vise à inciter les citoyens à adopter des solutions de mobilité plus durables et respectueuses de l’environnement.
Ainsi, selon les experts de l’APRUE, cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables. « L’adoption des véhicules électriques ne peut se faire sans un accompagnement adéquat, » souligne un intervenant.
En plus de l’aide financière, le gouvernement prévoit de développer les infrastructures nécessaires, telles que les stations de recharge, les centres de maintenance, et de former une main-d’œuvre spécialisée pour assurer l’entretien de ces véhicules.
Quels sont les défis de l’électrique pour Algériens ?
Malgré ce soutien, le coût des voitures électriques demeure un obstacle pour de nombreux Algériens. Les véhicules électriques sont encore significativement plus chers que leurs homologues à moteur à combustion interne. Selon les estimations, le prix d’achat d’un véhicule électrique est environ 30 à 35 % plus élevé que celui d’un véhicule diesel ou essence.
Cependant, le gouvernement est conscient de ces défis et prévoit de mettre en place des mesures complémentaires pour rendre l’adoption des véhicules électriques plus attractive. « Le coût initial est important, mais il ne faut pas négliger les économies réalisées sur le long terme, notamment en termes de coût de carburant et de maintenance, » précise un membre du ministère de l’Énergie.
Par ailleurs, le développement des infrastructures de recharge est crucial. Le gouvernement prévoit non seulement d’installer des stations de recharge en nombre suffisant, mais aussi de faciliter la recharge à domicile et dans les lieux publics. « Nous voyons de plus en plus de pays se tourner vers les véhicules électriques, et l’Algérie ne peut pas rester à la traîne, » ajoute le porte-parole de l’APRUE. « Il est essentiel de préparer le terrain pour que ce changement se fasse de manière fluide et efficace. »
En conclusion, la transition vers les véhicules électriques en Algérie est inévitable et s’intègre pleinement dans les politiques nationales de développement durable. Toutefois, pour éviter des résultats contraires à ceux escomptés, une étude minutieuse et une mise en œuvre soigneusement planifiée sont nécessaires. Le gouvernement reste optimiste quant à la réussite de cette transition énergétique, tout en étant conscient des défis à relever.