L’Algérie et la France sont au « rendez-vous d’une confiance sans cesse renouvelée et d’une volonté active d’aller de l’avant, main dans la main », a indiqué mercredi à Alger le ministre français de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet.
« La France et l’Algérie sont au rendez-vous d’une confiance sans cesse renouvelée et d’une volonté active d’aller de l’avant, main dans la main », a-t-il déclaré dans un point de presse, conjointement animé avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, à l’occasion des 3èmes rencontres algéro-françaises des maires et responsables des collectivités territoriales.
Il a ajouté qu’il y avait une volonté de voir « les collectivités des deux pays coopérer, participant ainsi à l’excellence des relations entre la France et l’Algérie, resserrant les liens d’amitié et de fraternité entre nos peuples, portant de projets culturels, mais aussi des projets de rénovation, de modernisation et de réhabilitation ».
M. Baylet a soutenu que « grâce à la volonté commune des deux Présidents algérien et français, nous vivons une phase exceptionnelle de la relation franco-algérienne », soulignant que « jamais la coopération n’avait atteint un tel niveau d’intensité et de qualité ».
« Nous avons constaté une volonté commune d’ouvrer et de travailler ensemble, en particulier entre les régions françaises et algériennes, de coopérer sur les sujets de fiscalité », a-t-il dit, ajoutant que « nos échanges sont bilatéraux, parce que nous avons besoin de votre savoir-faire, de vos traditions et de votre culture ».
Evoquant ses entretiens avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, M. Baylet a indiqué que « nous avons souligné la volonté des deux Présidents algérien et français de resserrer encore puissamment les liens déjà très étroits entre la France et l’Algérie et de porter haut et fort la coopération bilatérale entre nos deux pays ».
Interrogé sur une déclaration du président Hollande sur les harkis et les pieds noirs, il a indiqué que « dès 2012, le chef de l’Etat français avait clairement affiché sa volonté de resserrer les liens avec l’Algérie ».
« Aujourd’hui, dans un contexte plus général, il a abordé un sujet qui appartient à l’histoire de nos deux pays. Je crois que quand on relit la globalité de ses déclarations, il n’y a pas de quoi être choqué, et je souhaite que cela ne soit pas le cas et que rien n’altère la qualité de nos relations », a-t-il estimé.
« Quand on a des liens d’une qualité aussi intense, aussi forte, une histoire commune magnifique, il faut toujours avoir le courage de regarder les choses telles qu’elles se sont passées », a-t-il encore ajouté.
De son côté, M. Bedoui a indiqué que la coopération algéro-française donnait de « bons résultats », ajoutant que l’Algérie « veut profiter des acquis et du savoir faire français dans le domaine des collectivités locales pour que les communes notamment soient créatrices de richesse ».
« Nous avons besoin d’une mise à niveau par rapport à cette vision économique nouvelle de notre pays », a-t-il souligné.