L’Algérie et l’Italie sont « très engagés » pour un règlement de la crise libyenne

L’Algérie et l’Italie sont « très engagés » pour un règlement de la crise libyenne

L’Algérie et l’Italie sont « très engagés » pour trouver une solution à la crise qui secoue la Libye et souhaitent arriver au « plus vite possible » à la constitution d’un gouvernement d’union nationale dans ce pays, a indiqué samedi à Alger le vice-ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Lapo Pistelli.

« Nous sommes (Algérie et Italie) très engagés, ensemble, pour résoudre la crise en Libye. Nous soutenons la démarche de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Bernadio Leone, et travaillons également avec d’autres pays voisins pour arriver à la constitution d’un gouvernement d’union nationale », a déclaré à la presse M. Pistelli, en marge de la réunion du comité de suivi algéro-italien

de préparation de la réunion de Haut niveau sur la coopération bilatérale qui se tiendra le 27 mai à Rome.

Tout en exprimant son souhait de voir ce gouvernement d’union nationale se constituer au « plus tôt possible », le responsable italien a fait part de la « même vision » que son pays partage avec l’Algérie concernant l’analyse de la situation dans la région.

Pour sa part, le ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Coopération internationale, Abdelkader Messahel, a relevé l’existence une « convergence de vues » entre l’Algérie et l’Italie sur les moyens d’une solution à la crise libyenne « dans les meilleurs délais ».

« Il va falloir aller vite vers un gouvernement d’union nationale, qui peut être le facteur déclencheur du retour à la stabilité dans ce pays voisin », a-t-il précisé.

Le ministre a annoncé, dans ce cadre, la tenue de la prochaine réunion des pays voisins de la Libye à N’djamena, le 5 juin prochain, qui sera suivie de la réunion tripartite (Algérie-Egypte-Italie) le 7 juin au Caire.

M. Messahel a indiqué avoir discuté également avec son invité des « voies et moyens » d’accompagner le représentant spécial de l’ONU pour la Libye.

« Il est évident que nos deux pays soutiennent les efforts des Nations Unies dans la recherche d’une solution politique à la crise libyenne », a-t-il souligné.