L’Algérie interdit l’importation de ces produits pour favoriser sa production locale

L’Algérie interdit l’importation de ces produits pour favoriser sa production locale

Dans une nouvelle manœuvre visant à protéger son industrie nationale, l’Algérie a décidé d’interdire l’importation de certains produits sidérurgiques. Cette mesure, annoncée par le ministère du Commerce et relayée par l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), entre en vigueur à compter du 1er octobre.

Parmi les produits que l’Algérie a décidé de ne plus importer figurent les fils machine ou autres aciers alliés, largement utilisés dans l’industrie et la construction, les palplanches en fer ou en acier, indispensables pour les travaux de terrassement et de soutènement, ainsi que les appareils d’arrosage et les stations d’irrigation, essentiels pour le secteur agricole.

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En interdisant l’importation de nombreux produits sidérurgiques destinés à la revente en l’état ou à la transformation, les autorités algériennes entendent favoriser le développement de son secteur sidérurgique local.

L’Algérie resserre l’étau sur les importations de produits sidérurgiques : un coup de pouce au secteur local ?

Ce choix stratégique s’inscrit dans une politique plus globale visant à réduire la dépendance aux importations et à promouvoir la production nationale.

Cette mesure intervient alors que l’Algérie s’apprête à exploiter le gisement géant de minerai de fer de Gara Djebilet, situé à Tindouf.

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Cette manne minière, l’une des plus importantes au monde en termes de réserves (estimées à près de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer), est destinée à alimenter en partie les usines algériennes de fabrication et transformation de l’acier : le complexe El Hadjar à Annaba, Tosyali à Oran et le complexe algéro-qatari de Bellara à Jijel.

Les importations déjà engagées sont-elles concernées ? Il est important de noter que cette interdiction ne s’applique pas aux opérations d’importation déjà en cours et justifiées par une domiciliation bancaire ou un document d’expédition. Les entreprises ayant engagé des commandes avant le 1er octobre pourront donc les finaliser.

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