ALGER – L’Algérie jouit aujourd’hui de la sécurité et de la stabilité grâce à la mise en oeuvre du projet de redressement national initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé jeudi à Alger le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa.
M. Ould Khelifa a précisé, dans une allocution prononcée à l’occasion de la clôture de la session de printemps du Parlement, que ce projet « a allié la volonté sincère d’être au service de la patrie à celle de veiller à répondre aux aspirations des citoyens et d’ancrer la sécurité et la paix » grâce à l’initiative concrétisée par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le président de l’APN a également mis en exergue la « volonté sincère » du chef de l’Etat de construire « une économie émergente qui puisse répondre aux priorités de développement national et permettre aux citoyens de vivre dans la paix et la sérénité ainsi que ses efforts incessants visant à instaurer un Etat de droit et une démocratie participative, tout en œuvrant pour le renforcement de la cohésion sociale et de l’unité nationale ainsi que la consolidation de l’identité unificatrice ».
« Il n’y a pas d’Islam sans nationalisme et il n’y a pas d’identité culturelle sans ses deux constantes historiques fondamentales que sont l’arabité et l’amazighité, lesquelles constituent réellement le socle et le tronc commun de l’ensemble des Algériens », a-t-il martelé.
« Nous ne pouvons prendre conscience des grands progrès que l’Algérie a réalisés depuis le début du millénaire que si nous les abordons dans un cadre analytique objectif, en tenant en compte des différentes menaces et des défis qu’elle a surmontés après une épreuve très dangereuse qui a duré toute une décennie face à un silence international douteux », a-t-il poursuivi.
Evoquant la situation économique du pays, M. Ould Khelifa a assuré que l’Algérie « viendra à bout de la crise économique à laquelle font face également la plupart des économies mondiales y compris les plus puissants et rebâtira une force économique diversifiée basée sur la création de la richesse, le développement de l’économie numérique du savoir, mais également en adoptant les critères du mérite ».
« L’Algérie de demain sera ainsi l’Algérie de l’effort, de la persévérance et de l’espoir », a-t-il déclaré.
M. Ould Khelifa a affirmé que les projets de réformes politiques, institutionnelles et économiques ainsi que les amendements constitutionnels initiés par le président de la République « ont eu un impact positif, faisant de l’Algérie un havre de paix et de stabilité dans un monde en pleine crise ».
« L’Algérie a été et demeure un rempart infranchissable face à toutes les tentatives de morcellement qu’a subies le monde arabe, connues par ce qu’on appelle le +printemps arabe+ », a assuré M. Ould Khelifa.
Des réformes politiques pour ancrer davantage la démocratie
Par ailleurs, M. Ould Khelifa a indiqué que le discours « historique » du président de la République du 15 avril 2011 avait constitué la « plate-forme référentielle » des réformes politiques adoptant un processus consensuel basé sur la consultation et la participation, « ce qui a contribué à donner une maturité aux grandes approches visant à construire une immunité nationale et ancrer davantage la démocratie en Algérie » à travers une refonte du système politique, après adoption par le Parlement réuni, d’une nouvelle Constitution.
« Les décisions réfléchies en matière de réformes constitutionnelles attestent de la ferme volonté du président de la République à ancrer la démocratie dans notre pays, à travers la garantie et la promotion des droits de l’homme, et en veillant à ce que la participation politique soit le fondement de la gouvernance et le régulateur de la légitimité politique, mais également à travers la promotion de la séparation des pouvoirs et en faisant du parlement un lieu incontournable pour l’exercice de la démocratie nationale en garantissant la libre expression à toutes les tendances politiques et le respect de toutes les opinions dans le cadre des règlements législatifs », a-t-il ajouté
Selon lui, la révision constitutionnelle « a fortement renforcé l’indépendance de la justice afin de garantir davantage les droits des citoyens et de soutenir les processus d’édification de l’Etat de droit et de justice, de manière à renforcer l’immunité structurelle de l’Etat et d’offrir plus de stabilité et d’efficacité aux institutions fonctionnelles de la société ».
Cette révision, a poursuivi M. Ould Khelifa, « constitue également un maillon fort dans l’édification d’une société avec son identité unificatrice et ses racines ancrées ».