L’endettement explose en Afrique. En quinze ans, la dette publique du continent a bondi de 183 %, atteignant 1 800 milliards de dollars en 2022. Alors que plusieurs pays frôlent la faillite, l’Algérie échappe à cette spirale infernale. Sa dette extérieure est « insignifiante ». Une situation qui lui confère une souveraineté économique.
Les chiffres, issus de sources crédibles comme le FMI, la Banque mondiale et l’ONU, mettent en lumière une situation préoccupante pour la plupart des nations africaines. Des analyses approfondies publiées par Business Insider Africa et Afrik.com confirment l’ampleur du problème.
Dans ce contexte de surendettement généralisé, l’Algérie se distingue par une gestion rigoureuse de ses finances. Cette approche lui permet d’éviter les contraintes imposées par les bailleurs internationaux et de préserver sa stabilité macroéconomique.
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Dettes publiques : l’Afrique porte un poids économique de 1 800 milliards de dollars
Le poids de la dette africaine ne cesse de croître. En 2008, elle représentait 18,8 % du PIB du continent. Aujourd’hui, elle atteint 41,6 %. Plus alarmant encore ! 67 % de cette dette est concentrée dans seulement dix pays. Voici quelques chiffres qui illustrent cette tendance :
- Égypte : 103,75 milliards de dollars de dette (50ᵉ rang mondial), aggravée par des projets d’infrastructure coûteux ;
- Maroc : 45,65 milliards de dollars (66ᵉ rang mondial), fragilisé par la sécheresse et des crises économiques récurrentes ;
- Tunisie : 27,08 milliards de dollars (81ᵉ rang mondial), minée par l’instabilité post-révolutionnaire ;
Selon les experts, les causes de cet endettement sont nombreuses. Cependant, la chute a commencé lors de la crise financière de 2008. Ensuite, la pandémie du Covid-19 a obligé plusieurs pays à recourir à l’endettement, en raison du ralentissement économique qu’il y a eu à travers le monde durant cette période. Par ailleurs, le recours à l’emprunt pour rembourser la dette existante a aggravé la situation.
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En effet, les conséquences sont dramatiques. De nombreux pays, comme le Ghana et la Zambie, se retrouvent en défaut de paiement. D’autres, comme le Malawi et le Tchad, doivent solliciter l’aide du FMI, qui impose des politiques d’austérité drastiques.
L’Algérie, un modèle de souveraineté économique en Afrique
En parallèle, l’Algérie préserve son autonomie financière, avec une dette extérieure quasi inexistante. Cette politique lui permet de ne pas subir la pression des institutions internationales et de préserver sa stabilité économique. Voici les principaux avantages de cette souveraineté économique :
- Liberté budgétaire : l’Algérie peut financer ses projets sans contrainte extérieure ;
- Indépendance politique : aucune ingérence des bailleurs internationaux ;
- Investissements stratégiques : priorité à l’éducation, la santé et les infrastructures ;
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En somme, l’Afrique fait face à une montée inquiétante de l’endettement, avec une dette extérieure qui a doublé en quinze ans et atteint aujourd’hui 1 800 milliards de dollars. Cette situation fragilise les économies de nombreux pays, notamment en Afrique du Nord. Où l’Égypte, le Maroc et la Tunisie cumulent à elles seules 176,48 milliards de dollars de dettes.